Gestion des ressources humaines: le ministère de la Justice à l’école de Human Project

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Publié le jeudi 23 avril 2015 | FasoZine

S’inscrivant dans le cadre de la Politique nationale de justice (PNJ) adoptée en 2010 et pour atteindre ses objectifs, le ministère de la justice des droits humains et de la promotion civique (MJDHPC), entend implanter et piloter la Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (Gpeec), dans la gestion de ses ressources humaines. Le MJDHPC organise donc un atelier du 20 au 24 avril 2015, en vue du renforcement des capacités opérationnelles et du professionnalisme de ses agents en charge de ses ressources humaines.

Cette formation donnée par le cabinet Human Project, a pour objectif, selon Thérèse Onadja, directrice générale des ressources humaines du MJDHPC, de maitriser la démarche de la Gpeec, maitriser le processus d’implantation de la Gpeec dans une organisation publique et de maitriser les principaux outils de pilotage de la Gpeec.

« Faire une gestion prévisionnelle des emplois, permet de mieux préciser les taux d’effectif, de niveau de compétence afin d’atteindre un niveau de performance adapté », fait remarquer Franck Nassouri, administrateur général et formateur Human Project. Quelles sont les qualités et comment les utilisés en termes de carrière, sont autant d’aspect que pourront maitriser les 21 participants à cette formation. « La Gpeec est un outil très demandé actuellement mais il faut s’assurer de comment on le met en place. Il faut d’abord la mise en place de ses outils avant son implantation puisqu’il est sectoriel », ajoute le formateur.

« Cette formation me permettra de maitriser les outils des effectifs, des emplois et des compétences pour pouvoir bien gérer le personnel afin que l’utilisation des ressources humaines soit rationnelle. Dans le cadre du Conseil supérieur de la magistrature, cela est d’autant important qu’avec les reformes de textes portant création, organisation et la mise en place du CSM, la gestion des carrières des magistrats est détachée de la DRH du ministère », témoigne Awa Kafando, secrétaire permanente du Conseil supérieur de la magistrature.

Etant donné que les participants n’ont pas les mêmes besoins et les mêmes objectifs spécifiques, Human Project utilise une démarche assez particulière qui consiste à recueillir les besoins et les objectifs individuels avant de procéder par des jeux de rôles et simulations, des échanges, des débats et des exercices pratiques. Toute chose qui fait dire aux participants que « quatre jours, c’est beaucoup mais c’est peu parce que nous avons beaucoup à apprendre ».

Rappelons que Human Project est un cabinet spécialisé en conseil et accompagnement des entreprises, organisations et institutions internationales en conseils en ressources humaines, conseils et accompagnements stratégiques des entreprises et ONG, conception et mise en place d’outils en matière de ressources humaines, formations, recrutements, etc.

Abel Azonhandé