La gendarmerie nationale a présenté, ce mercredi 22 avril, le véhicule de marque Opel disparu dans la ville de Pô avec à son bord des explosifs. Cette affaire avait défrayé la chronique au niveau national et le commandement de la gendarmerie a tenu à rassurer les citoyens.
L’affaire a éclaté il y a quelques jours quand un véhicule bourré d’explosifs avait été saisi par la douane des mains de contrebandiers, non loin de la frontière du Ghana. Mais des populations de la localité s’en étaient pris aux douaniers, les obligeant à abandonner le véhicule et son contenu. Depuis, l’on était resté sans trace du véhicule et de son chargement. Il s’en était suivi une folle rumeur sur le sort et l’emploi qui devait être fait des explosifs.
Mais les forces de l’ordre burkinabè ont réussi à remonter la chaine. Le véhicule a été retrouvé en terre ghanéenne avec une partie de son contenu. Le reste ayant déjà été acheminé vers le site d’orpaillage de Dougouni, vers la frontière malienne. La gendarmerie a réussi à saisir 10 cartons d’explosifs de 25 kg chacun, 200 détonateurs pyrotechniques, un rouleau de 350 m de cordons détonants, et 5 fûts de cyanure de 50 kg chacun.
Quatre personnes ont été interpellées. Il s’agit du propriétaire du véhicule, Abouga K. Franck, du propriétaire de la marchandise, Nacanabo Assami, et d’autres complices que sont Kirabourou Nabawè et Congo Ablassé. D’autres complices seraient toujours en cavale.
Gend
Selon le capitaine Modeste Guingané, commandant de brigade de la gendarmerie de Pô, « Ces personnes seront présentées devant le procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Manga et ils répondront de infractions de rébellion, d’outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions, de vente et détention de produits prohibés. »
Selon le commandant de brigade restitue les faits: « Ces explosifs étaient contenu dans une voiture et non un camion comme certains le disaient et étaient destinés à des fins d’orpaillage. » Il lance un appel à la population à collaborer avec les forces de l’ordre et à cesser ces pratiques de contre bande qui mette nos concitoyens en danger.
Ezéchias Ouédraogo