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© aOuaga.com par A.O
L’Union nationale de l’audiovisuel libre du Faso (UNALFA) organise du 18 au 21 février 2015 à Ouagadougou, avec l’appui de Canal France international (CFI), un séminaire de formation sur le thème «Démocratie burkinabè, citoyens, médias, politique : quelles nouvelles relations ?» |
«Entendre la voie des acteurs professionnels des médias dont la contribution à la promotion de la paix sociale, à l’avènement d’une justice sociale et d’une nation démocratique n’est plus à démontrer». C’est ce qui a motivé la rencontre que l’Association des médiateurs de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (AMP-UEMOA) a eue ce mercredi 22 avril 2015 avec les responsables de médias au Burkina.
Il s’agissait, à en croire Alima Débora Traoré, médiateur du Faso, d’insister auprès des journalistes sur leur rôle ô combien primordial dans l’apaisement des esprits en cette période de Transition. Message reçu 5 sur 5, selon le porte-parole des médias.
Pour Jean Baptiste Ilboudo, les médiateurs et les journalistes burkinabè sont sur la même longueur d’onde que les médiateurs en ce qui concerne la responsabilité sociale des hommes de médias. « Le journaliste doit être un vecteur de paix et non pas de guerre, et de ce fait nous devons travailler à consolider la cohésion sociale » a-t-il indiqué.
Il s’est félicité que jusque-là les journalistes burkinabè ne se soient pas illustrés comme certains de leurs confrères d’autres pays de la sous-région qui ont traversé des crises.
Pour M. Ilboudo, cela tient aussi au fait qu’un travail de fond a été fait depuis 2011 par diverses organisations professionnelles des journalistes pour leur mettre les pieds à l’étrier. Le Conseil supérieur de la Communication, CSC représenté par son vice-président Désiré Komboïgo est quant à lui revenu sur le travail qui est abattu par son institution en vue de l’équilibre dans le traitement de l’information. Il a aussi expliqué aux médiateurs que diverses actions sont en cours en vue de rendre plus professionnels les acteurs des médias aussi bien à Ouagadougou qu’à l’intérieur du pays.
Notons que l’AMP-UEMOA, qui séjourne en ce moment au Burkina Faso pour une mission de solidarité pour le succès de la transition, a rencontré les différentes forces politiques ainsi que la société civile. Ils ont interpellé tout le monde pour que la suite du processus se passe dans la paix.
Par Inoussa Ouédraogo
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