Le porte-parole du gouvernement de la Transition du Burkina Faso, Frédéric Nikiéma, à propos de la vague d’arrestations observée dans le camp de l’ex-majorité ces derniers temps, a prévenu mardi que « personne n’est à l’abri ».
« Personne n’est à l’abri», a prévenu M. Nikiéma lors de la traditionnelle rencontre avec la presse nationale, rapporte mercredi le quotidien privé, « l’Observateur paalga ».
Selon lui, les interpellations ne feront que s’amplifier dans les jours et mois à venir.
Début avril, le gouvernement de la Transition qui a succédé au régime de Blaise Compaoré évincé par une insurrection populaire en fin octobre dernier, a entamé une série d’arrestations, notamment dans le camp des dignitaires de l’ancien régime.
Le ministre en charge de la Sécurité, Denise Auguste Barry, avait indiqué qu’une quinzaine de personnes ont été interpellées, neuf déférées et deux anciens ministres de Compaoré relaxés.
« Il n’y aura pas d’intouchables ou de Burkinabè de seconde zone », a soutenu le ministre Nikéma.