Société
Point de presse du gouvernement : «les interpellations vont s’intensifier» (Frédéric Nikiéma, porte-parole)
Publié le mercredi 22 avril 2015 | L`Observateur Paalga
© Le Quotidien par Bénéwendé Bidima
Organisation des élections en 2015 : le chef de l`Etat et les OSC se concertent Mardi 6 janvier 2015. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le chef de l`Etat de la transition, Michel Kafando, a rencontré les représentants des organisations de la société civile (OSC) pour échanger sur l`organisation des élections en 2015 au Burkina. Photo : Frédéric Nikièma, ministre de la Communication, chargé des relations avec le Conseil national de la transition, porte-parole du gouvernement |
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Les prochaines Journées nationales du Paysan (JNP), la grippe aviaire, la dernière modification du code électoral et les interpellations d’anciens dignitaires ont été au menu de la rencontre de membres du gouvernement avec la presse le mardi 21 avril 2015 au ministère des Affaires étrangères. Sur le dernier sujet, Fréderic Nikiéma, ministre de la Communication et Porte- parole du gouvernement, n’a pas fait dans la nuance. «Les interpellations ne font que commencer. Elles ne feront que s’amplifier dans les jours et mois à venir», a-t-il prévenu.
Quatre ministres étaient face à la presse mardi dernier dans la salle de conférences des Affaires étrangères : il s’agit du chef du département de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques, de l’Assainissement et de la Sécurité alimentaire, François Lompo, de celui des Ressources animales, Jean-Paul Rouamba, du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Frédéric Nikiéma, et de celui de l’Environnement et des Ressources halieutiques, Sadou Maïga. Le premier cité s’est surtout appesanti sur les préparatifs des Journées nationales du Paysan qui se tiendront du 23 au 25 avril prochains à Dédougou (Boucle du Mouhoun) avec les innovations suivantes : la responsabilisation accrue des paysans dans l’organisation de ces Journées, l’augmentation du nombre de participants de 1200 à 1500, la hiérarchisation des contraintes pour éviter l’habituelle litanie de préoccupations. Le principal thème, qui porte sur la productivité des exploitations agricoles familiales, est tout aussi interpellateur. Foi du premier chargé de l’agriculture au Burkina, il s’agit d’un cadre idéal de dialogue «à condition que ce ne soit pas un rendez-vous de mobilisation démagogique et de propagande politique».
À nous les poulets … mais bien cuits !
La grippe aviaire s’est également invitée dans les plats des convives du point de presse à travers la sortie du ministre des Ressources animales, qui a fait le bilan de la lutte contre le mal qui, de 5 foyers à ses débuts, s’élève aujourd’hui à 19. Il a informé que le dédommagement de ceux dont les volailles ont été incinérées va incessamment commencer. La grippe aviaire étant déclarée, est-ce que le ministère interdit la consommation de volailles ? Non, a rétorqué le premier responsable du département, qui s’est montré plutôt rassurant. «Pas du tout ! Les risques de contagion sont extrêmement limités. Les précautions à prendre, c’est surtout du côté de ceux qui manipulent les poulets par centaines, notamment au niveau des tueries. Pour les consommateurs, il suffit de bien cuire la volaille. Quand elle est cuite à point, il n’y a aucun risque». Ouf !
Le porte-parole du gouvernement a, quant à lui, abordé des sujets brûlants de l’actualité politique nationale, notamment les réactions multiples et multiformes suite à la modification du Code électoral et à la mise en examen de personnalités. Sur la question, le ministre Frédéric Nikiéma précisera qu’à sa connaissance, le gouvernement du Burkina Faso n’a pas fait l’objet de pression. «Nous avons seulement décidé, au vu des incompréhensions, d’aller expliquer aux uns et aux autres le bien-fondé des décisions, qui sont conformes à la Charte africaine et à la volonté du peuple burkinabè». Quant aux interpellations, il annoncera qu’elles sont loin d’être bouclées et ne font que commencer. «Elles ne feront que s’amplifier dans les jours et mois à venir. Personne n’est à l’abri. Il n’y aura pas d’intouchables ou de Burkinabè de seconde zone», a annoncé le porte-parole du gouvernement.
Issa K. Barry

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