Dans le cadre de l’exécution de ses missions la Commission pour la réconciliation nationale et des réformes a entamé une série de concertation avec des autorités physique et morale. Hier mardi 21 avril 2015, la sous-commission « Vérité, justice et réconciliation » était chez le Moro Naaba et l’ancien président Jean-Baptiste Ouédraogo.
Après avoir recueilli des « précieux » conseils du Cardinal Philipe Ouédraogo le 15 avril dernier, Les membres de la sous-commission «Vérité, justice et réconciliation» sont allés rendre visite au Moro Naaba hier mardi dans la matinée. La délégation était conduite par la présidente de cette Sous-commission, Ariane Lucienne Zoma, par ailleurs, première vice-présidente de la Commission de réconciliation nationale et des réformes (CRNR). Au nombre de sept, leur visite matinale au palais s’inscrit dans le cadre de leur mission depuis leur installation officielle. Après des échanges de plus d’une demi-heure, Ariane Lucienne Zoma s’est présentée aux hommes des médias présents pour situer l’objet de leur visite : «Nous sommes venus nous ressourcer et nous inspirer du souffle de nos tradition. Il était très important de nous approcher de sa majesté pour recevoir ses bénédictions et tirer de nos propres racines ce qui va nous élancer vers des lendemains meilleurs après tout ce que nous avons vécu comme événements tragiques dans ce pays». Leur hôte a marqué sa disponibilité à les accompagner et pour cela il a émis certaines dispositions. « Il priera pour le Burkina Faso certes, mais il compte beaucoup sur l’humilité des uns et des autres. Il souhaite que le parcours que nous avons à mener ensemble soit un parcours qui donne à réfléchir malgré les chemins sinueux et douloureux», a indiqué Mme Zoma.
Après le palais du Moro Naaba, la délégation a mis le cap sur la Clinique notre Dame de la paix pour y rencontre le maitre des lieux : l’ancien président Jean-Baptiste Ouédraogo. Avec lui le même scenario : audience à huis clos et entretien avec la presse. De cette rencontre, la sous-commission «Vérité, justice et réconciliation» a bénéficié aussi d’un fil conducteur pour la réussite de sa mission.
Moumouni Simporé