Quatre semaines après avoir suggéré, au nom de la Cédéao qu'il préside, un report de dix jours pour la présidentielle togolaise, le président ghanéen John Dramani Mahama est revenu lundi à Lomé pour évaluer le processus avant le scrutin du 25 avril. Cinq candidats sont en lice dont Faure Gnassingbé, le président sortant qui brigue un troisième mandat. Le processus est compliqué et les problèmes pour un scrutin transparent n'en finissent pas.
Le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest est venu à Lomé évaluer le processus avant la date du scrutin du 25 avril, après un précédent séjour il y a quatre semaines. Selon John Dramani Mahama, fort heureusement, il n'y a plus de problème sur la question du fichier électoral : la liste a été suffisamment actualisée et tous les candidats sont satisfaits. Mais cette fois-ci, il y a d'autres préoccupations qui ont été soulevées, notamment le bulletin de vote, la transmission des résultats, la sécurité du processus électoral et le vote par anticipation.
Après discussion avec tous les candidats et la Commission électorale nationale indépendante (Céni), le président en exercice de la Cédéao a mis en garde les différents candidats : « Nous insistons sur le fait que la Céni est la seule autorité constitutionnellement à proclamer les résultats. Donc, nous invitons tous les candidats, tous les partis politiques, à éviter de proclamer quelque résultat que ce soit, fussent-ils parcellaires. La Céni est la seule autorité en charge de la collecte, de la compilation et de la proclamation des résultats, donc nous invitons tout le monde à respecter ce principe. »
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