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© Présidence par DR
Vol AH 5017 d`Air Algérie : le président du Faso sur les lieux du crash Vendredi 25 juillet 2014. Nord-Mali. Le président du Faso, Blaise Compaoré, s`est rendu sur les lieux du crash du vol AH 5017 d`Air Algérie survenu dans la nuit du 23 au 24 juillet après son décollage de Ouagadougou en direction d`Alger |
Une cérémonie d’hommages devrait réunir à Ouagadougou ce 21 avril 2015 les proches des victimes du crash du vol AH 5017 d’Air Algérie, selon une annonce faite sur la RTB-télé par le coordonateur de la cellule de crise, le général Gilbert Diendéré.
Des proches de victimes du crash du vol Air Algérie, qui s’est écrasé le 24 juillet dernier au Mali au départ de Ouagadougou, sont arrivés dans la nuit du lundi 20 avril dans la capitale burkinabè en provenance de France. « Ils vont se rendre [ce mardi] sur le site du crash afin de se recueillir sur les lieux », a confié le général Diendéré, qui était à l’aéroport de Ouagadougou pour les accueillir.
L’officier supérieur, qui coordonne les activités de la cellule de crise mise en place au Burkina Faso, a également précisé qu’une cérémonie d’hommage va réunir demain ces familles dans la capitale burkinabè. « Nous allons avoir mercredi 22 une cérémonie de pose de la première pierre de la stèle qui sera érigée à la mémoire des disparus. Cette cérémonie aura lieu à la citée AN II. A 10h, il y aura une autre cérémonie d’hommages au centre culturel Jean Pierre Guingané où seront regroupées l’ensemble des familles présentes », a-t-il détaillé.
Le vol, qui était parti de Ouagadougou, s’est écrasé au Mali faisant 116 morts, dont une vingtaine ressortissants du Burkina Faso, qui suit l’enquête de près grâce à deux de ses experts qui font partie de la commission d’enquête technique. « Cette enquête a révélé qu’il y a eu erreur humaine parce que le système de dégivrage n’a pas été activé quand l’avion a atteint une certaine attitude. Ce système de dégivrage n’ayant pas été mis en marche, a provoqué une sorte d’étouffement des moteurs et c’est ce qui a provoqué la chute de l’avion. C’est une première conclusion. Il faut attendre parce que les enquêtes ne sont pas encore terminées. Nous verrons s’il y a d’autres éléments qui sont intervenus pour causer cet accident », a ajouté Gilbert Diendéré.
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