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Burkina Faso : deux grandes manifestations prévues le 25 avril en faveur du nouveau code électoral
Publié le dimanche 19 avril 2015  |  Xinhua
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Projet de révision de la Constitution : les députés de l`opposition tirent la sonnette d`alarme
Vendredi 24 octobre 2014. Ouagadougou. Les députés des groupes parlementaires de l`opposition, ADJ (Alliance, démocratie, justice) et UPC (Union pour le progrès et le changement), ont animé une conférence de presse sur le projet de loi portant révision de la Constitution introduit à l`Assemblée nationale par le gouvernement. Photo : Me Bénéwendé Sankara, membre du groupe parlementaire ADJ




OUAGADOUGOU - L’ex-opposition du Burkina Faso et la société civile organiseront deux grandes manifestations, le 25 avril, dans les principales villes pour manifester leur soutien au nouveau code électoral qui exclut les proches du régime de Blaise Compaoré aux prochaines élections.

Selon Me Bénéwendé Sankara, le porte-parole des partis de l’ex- opposition, il s’agira des marches accompagnées de meetings dans la capitale, Ouagadougou, et à Bobo-Dioulasso, deuxième ville, pour "renouveler notre approbation au code électoral modifié".

Blaise Compaoré a été chassé du pouvoir par la rue alors qu’il voulait modifier la Constitution pour briguer un nouveau mandat en 2015.

Le 7 avril, le Conseil national de la Transition (CNT), Parlement intérimaire du Burkina Faso, a voté un nouveau code électoral qui exclut des prochaines échéances électorales les personnes ayant "soutenu un changement inconstitutionnel portant atteinte au principe de l’alternance politique".

Les dignitaires de l’ex-régime ont dénoncé ce code électoral qu’ils qualifient d’"exclusif" et se sont retirés de tous les organes de la transition avant d’introduire un recours auprès du Conseil constitutionnel.

L’Union européenne (UE) et les Etats-Unis ont, de leur côté, appelé les nouvelles autorités du Burkina Faso à des élections " inclusives".

"Le code électoral est légitime et légal et nous nous engageons fermement et définitivement à l’appliquer et à le défendre", a indiqué M. Sankara.

"La loi votée est pour les Burkinabè. Et nous savons pourquoi elle a été votée : pour donner satisfaction au peuple", a lancé Ablassé Ouédraogo, un membre de l’ex-opposition.

Le Burkina Faso devrait organiser les élections présidentielle et législatives le 11 octobre prochain pour mettre fin à la transition.
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