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Sidwaya N° 7371 du 7/3/2013

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Université de Ouagadougou : « Des blanchiments techniques » et des infrastructures pour absorber le retard académique
Publié le lundi 11 mars 2013   |  Sidwaya


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© aOuaga.com par AO
Fête de fin d`année : Les étudiants en communication ISSP de l`Université de ouagadougou clôturent leurs activités avec des kermesses
Vendredi 23 novembre 2012.Ougadougou. Université


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Le point de presse du gouvernement du jeudi 7 mars 2013 a été l’occasion pour le ministre des Enseignements secondaire et supérieur, le Pr Moussa Ouattara, de dévoiler les nouvelles mesures prises par son département en vue de l’absorption du retard accusé par l’Université de Ouagadougou. Au nombre desquels, « des blanchiments techniques » et l’accroissement des infrastructures universitaires.

Intervenant au cours du traditionnel point de presse du gouvernement, le ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Pr Moussa Ouattara a affiché la volonté de son département à rétablir la normalité de l’année académique à l’Université de Ouagadougou. « Pour ce faire, il sera nécessaire de procéder à quelques blanchiments techniques de tout ou une partie de l’année académique 2011-2012, sans affecter les acquis pédagogiques des étudiants concernés par les retards », a précisé M. Ouattara. Cette mesure vise, selon lui, à faire en sorte que l’on ait une seule année académique 2012-2013 sur le campus de l’Université de Ouagadougou. Mais avant, a affirmé Moussa Ouattara, la présidence de l’Université de Ouagadougou animera des concertations avec l’ensemble des acteurs et des partenaires afin de mieux cerner les mécanismes de ces nouvelles mesures. En outre, le ministère des Enseignements secondaire et supérieur a prévu d’octroyer à près de 60 mille étudiants, des bourses, des aides et des prêts et d’achever la construction de 240 bureaux au profit des enseignants. Le premier responsable du département de l’Enseignement supérieur a également fait le point de sa visite sur des chantiers en cours au niveau des Universités Ouaga I et II.

Le Premier ministre sur les chantiers

Le premier chantier comprend deux pavillons, deux amphithéâtres jumelés, un restaurant universitaire et une cité universitaire tandis que le second comporte deux pavillons et une unité d’odontostomatologie. Le 18 mars prochain, a annoncé le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, à l’occasion de sa visite dans les Universités Ouaga I et II, constatera lui aussi, l’état d’avancement des travaux. L’ouverture de la cantine scolaire à 60% des établissements secondaires publics et la mise en fonction d’au moins dix directions provinciales font partie des chantiers en cours, a dit M. Ouattara. L’enseignant-chercheur a également fais cas du recrutement de 1100 professeurs de l’enseignement secondaire pour un déficit actuel de 3620, la construction de Collèges d’enseignement général (CEG) et l’érection de certains en lycées. Au total, treize CEG et lycées, 99 salles seront construits. Cinq collèges d’enseignement technique sont en finition tandis que 50 CEG seront érigés en lycées, a-t-il déclaré. A cela s’ajoute la construction de 42 autres CEG, un lycée et 42 salles qui seront réalisés par le ministère de l’Education nationale, l’Association solidarité Afrique de l’Ouest (ASAO) et l’ONG Plan-Burkina. Face aux « quelques remous » qui ont suivi l’annonce des innovations aux examens du BEPC et du Baccalauréat, le ministre Moussa Ouattara a décidé de faire suspendre l’application de ces mesures et de faire organiser des concertations sur ces questions. Aussi, le premier responsable en charge de l’Enseignement secondaire a eu une pieuse pensée à l’endroit de l’élève Romain Joël Ouédraogo, décédé en février dernier suite à une manifestation de scolaires. Il a invité les parents et l’ensemble des acteurs de l’Education à travailler afin que les écoles soient des havres de paix et de transmission du savoir. Comme à l’accoutumée, le ministre de la Communication, Alain Edouard Traoré, s’est prêté aux questions des journalistes portant sur des sujets d’actualité. L’intervention militaire au Mali, la rencontre gouvernement/syndicats sur les doléances de 2012 ou encore la fixation des prix de parking dans la ville de Ouagadougou ont été au centre des préoccupations des hommes de médias. Si les soldats tchadiens, maliens et français ont déjà enregistré des pertes en vies humaines dans le conflit qui les oppose aux djihadistes du Nord -Mali, Alain Edouard Traoré a rassuré que les 500 militaires burkinabè déployés à Markala, eux, se portent tous bien. Mais concernant le coût de la participation du Burkina à cette guerre, le porte-parole a indiqué que « le financement est une problématique régionale. C’est au niveau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) que le sujet est discuté ». Pour ce qui est de la rencontre gouvernement/syndicats portant sur le cahier de doléances du 1er mai 2012 dont les reports ont suscité le mécontentement des organisations syndicales regroupées au sein de l’Unité d’action syndicale(UAS), Alain Edouard Traoré répond : « Nous ne devrons pas mettre l’accent sur le délai. Il nous faut créer un cadre de travail dans les meilleures conditions et ce, pour le respect du contenu du dialogue entamé ». La question des prix de parking qui a fait, par ailleurs, l’objet de plusieurs rencontres entre les autorités municipales et le syndicat des parqueurs s’est également invité au débat. Pour M. Traoré, le principe de subsidiarité veut que le gouvernement ne se mêle pas tout de suite aux négociations. « Ce sera en cas de difficultés que le gouvernement doit apporter son soutien », a-t-il expliqué.

Un infirmier limogé

Le point de presse du gouvernement a également été l’occasion pour le ministre de la Communication de revenir sur deux faits qu’il juge important de porter à la connaissance du public. Le premier concerne l’accession du Burkina au statut de pays conforme à l’ITIE (Initiative pour la transparence dans les industries extractives). Depuis le 14 novembre 2011 en effet, le Burkina attendait d’être déclaré conforme ou non au processus de l’ITIE par l’instance internationale basée à Oslo en Norvège. C’est chose faite et Alain Edouard Traoré s’est réjoui de la reconnaissance des valeurs de bonne gouvernance, de transparence et de responsabilité du Burkina dans le secteur. Le second fait porte sur le limogeage avec poursuites judiciaires d’un infirmier pour refus d’assistance à un malade. Prenant le cas de l’hôpital Yalgado Ouédraogo, Alain Edouard Traoré a aussi indiqué que la situation géographique des structures sanitaires ne favorise pas souvent l’évacuation des malades. C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, un comité pluridisciplinaire a été mis en place afin de réfléchir sur les dispositions géospatiales des centres de santé.

Asdara SAWADOGO
Tilado Apollinaire ABGA

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