Saran Séré/Sérémé, présidente du PDC, à propos de la présidentielle 2015 : "Je me battrai comme les hommes"

News

Politique

Article

Politique

Publié le samedi 18 avril 2015 | aOuaga.com

© aOuaga.com par A.O
Voice chat d`aOuaga.com : Saran Séré/Sérémé, invitée du 17 avril 2015
Vendredi 17 avril 2015. Ouagadougou. La présidente du Parti pour le développement et le changement (PDC), Saran Séré/Sérémé, était l`invitée de la voice chat ou conférence électronique du site aOuaga.com

La présidente du Parti pour le développement et le changement (PDC), Saran Séré/Sérémé, était l’invitée de la voice chat ou conférence électronique du site aOuaga.com dans la nuit du 17 avril 2015. "La politique du PDC, la transition, le nouveau code électoral, l’arrestation des anciens dignitaires de l’ex-président Blaise Compaoré, le vote des Burkinabè de l’étranger et la présidentielle du 11 octobre 2015". Tel est le sujet de cette e.conférence qui s’est déroulée de 21h44 à 0h10 au domicile de l’invitée.

Comme c’est de coutume avec la voice chat, l’invitée du jour a fait une introduction en passant en revue les éléments du thème. La présidente du Parti pour le développement et le changement (PDC), Saran Séré/Sérémé, a commencé par présenté son parti à travers son idéologie, qui est la social-démocratie, son programme de société, etc. Ensuite, elle s’est prononcée sur la transition dont elle dit approuvé les actes posés par ceux qui l’incarnent comme, par exemple, l’adoption du nouveau code électoral qui est inclusif à ses yeux malgré tout ce qui se dit ou encore les interpellations et les arrestations de proches du régime déchu. Là-dessus, Mme Séré dira que "quand on a pris des décisions qui ont failli engendrer le chaos, il faut savoir faire profil bas pendant un certain temps". Du vote des Burkinabè de l’étranger, la présidente du parti du cheval blanc dira comprendre la frustration des intéressés de ne pas pouvoir exercer leur devoir citoyen à cette présidentielle au regard des difficultés objectives. Sur la présidentielle du 11 octobre prochain, Mme Séré fait savoir qu’elle sera en course après le congrès d’investiture de son parti et a toutes les chances d’être la seule femme candidate. Elle n’entend pas faire de la figuration dans ce qui est admis comme une affaire d’hommes. "Je me battrai normalement comme les hommes", fait-elle savoir pour aussi rabattre le caquet à ceux qui l’accusent de vouloir usurper le pouvoir en allant à la télévision nationale le 2 novembre 2014 pour s’autoproclamer présidente de la transition dans un contexte de contestation du lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida qui tenait à l’époque les rênes du pays. Cet épisode est revenu dans les questions des internautes et la présidente du PDC a répété ce qu’elle a toujours dit à savoir qu’elle a été conduite de force à la télévision nationale par des manifestants sinon elle n’avait pas des intentions putschistes. Comme une confidence sur cette affaire, elle dira s’être enfermée pendant une heure dans une pièce devant la porte de laquelle se pressaient des journalistes à qui elle pouvait bien faire une déclaration. "Je ne prendrai pas le pouvoir dans la rue", lâche-t-elle d’ailleurs.
Après le propos liminaire, l’invitée s’est prêtée aux questions des internautes qui étaient connectés d’un peu partout : Burkina, Côte d’Ivoire, Espagne, etc. Certaines de ces questions ont débordé du thème arrêté et ont porté, par exemple, sur sa démission du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex- parti au pouvoir) en septembre 2012, ses chantiers prioritaires si elle est élue présidente du Faso, les hommes politiques africains, etc.

Séni DABO