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Boucle ferroviaire : statu quo au Burkina Faso
Publié le vendredi 17 avril 2015  |  Jeune Afrique
Boucle
© FasoZine par DR
Boucle Ferroviaire Bénin-Niger-Burkina Faso-Côte D’Ivoire: Du Rêve À La Réalité




Crise politique, discussions tripartites en berne, suspension de la licence d'exploitation de la compagnie minière Pan African Minerals qui exploite le gisement de manganèse de Tambao... Au Burkina Faso, la boucle ferroviaire est en stand-by. Explications.

Le protocole d'accord conclu entre le groupe français Bolloré et Pan African Minerals (qui exploite la mine de manganèse de Tambao) pour la construction d'un chemin de fer devant faciliter le transport du minerai jusqu'au port d'Abidjan est-il en panne ? Neuf mois après la signature de l'accord, rien n'a bougé. Et les deux partenaires sont toujours dans l'expectative. Une série de difficultés a en effet bloqué l'avancée du dossier : la suspension en mars dernier du permis d'exploitation de la mine de Tambao et de l'exportation du minerai par la route ainsi que la crise politique burkinabè de fin octobre 2014, qui a conduit à l'instauration d'un gouvernement de transition.

Ces complications ont, de fait, interrompu les négociations sur les annexes de l'accord. Ces dernières concernent la révision de la convention de concession du 12 décembre 1994 qui permet, d'une part, au groupe Bolloré de financer les investissements en infrastructures sur l'axe Abidjan-Kaya et, d'autre part, au groupe de l'homme d'affaires australo-roumain Frank Timis de construire le chemin de fer Kaya-Dori-Tambao sous forme d'un contrat "built operate and transfert".

Le groupe français Bolloré doit investir 45 milliards de F CFA dans la première phase de son programme de réhabilitation, dont le démarrage est prévu après la signature d'une convention de concession révisée entre sa filiale Sitarail, la Côte d'ivoire et le Burkina Faso. Par contre, la convention portant sur la nouvelle ligne ferrée est dans l'impasse. Ni Pan African Minerals (PAM), ni l'exécutif du Burkina Faso ne fournissent de vraies explications à cette situation.
... suite de l'article sur Jeune Afrique

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