Depuis son adoption, le 7 avril 2015 par le Conseil national de la Transition (CNT), puis sa promulgation, par le Président du Faso, la nouvelle loi électorale fait l’objet de débats juridico-politiques. Formations politiques et organisations de la société civile multiplient les sorties médiatiques, qui pour dénoncer, qui pour soutenir le nouveau Code électoral.
Pour les partis de l’ex-majorité, cette loi est contraire aux textes juridiques nationaux et internationaux qui lient le Burkina Faso. Pour eux, cette loi ne vise qu’à les exclure des prochaines échéances électorales. Ils ont, pour ce faire, déposé un recours au Conseil constitutionnel et comptent saisir, s’il le faut, la Cour de justice de la CEDEAO.
L’ancienne opposition, quant à elle, estime que la nouvelle mouture de la loi électorale est générale et impersonnelle et n’exclut aucun parti des futures élections. Elle est soutenue par la société civile qui estime que cette nouvelle disposition exprime parfaitement la volonté du peuple burkinabè qui s’est soulevé les 30 et 31 octobre 2014 pour mettre fin au régime de Blaise Compaoré. Elle promet, d’ores et déjà, d’effectuer des sorties explicatives sur le bien-fondé de la loi du 7 avril.
Le gouvernement, pour sa part, tout en appréciant le sens élevé du débat démocratique qui caractérise les interventions des acteurs, les invite au respect mutuel en ayant à l’esprit que ce qui nous unit est plus important que toute autre considération.
Le gouvernement reste attaché à la promotion des valeurs de démocratie et de liberté auxquelles aspire le peuple burkinabè et veillera à ce que sa volonté soit respectée.
Le service d’information du gouvernement
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