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Art et Culture

Musique burkinabè : Sany présente «Merci beaucoup»
Publié le vendredi 17 avril 2015  |  aOuaga.com
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© aOuaga.com par Alexis Omer
La jeune artiste-musicienne burkinabè Sany a présenté son premier album, "Merci beaucoup", le 10 avril 2015 à Bobo-Dioulasso au cours d`une conférence de presse




Les mélomanes du Burkina devront désormais ajouter à leur discothèque la musique de Sany. Samiratou Guiro de son vrai nom, l’artiste-musicienne vient de signer un album, le premier de sa carrière, baptisé « Merci beaucoup ». Celui-ci a été présenté au cours d’une conférence de presse le vendredi 10 avril 2015 à Bobo-Dioulasso.

Musique et parcours scolaire font parfois bon ménage et c’est bien ce que Samiratou Guiro prouve ici. La jeune fille, qui était en classe de 3e, a brillamment décroché son Brevet d’études du premier cycle (BEPC) alors qu’elle fréquentait déjà les coulisses du showbiz. « Merci beaucoup », sa toute première production, est le fruit de ses rêves et de ses amours musicales pour l’artiste nigériane Evi Edna Ogholi ou encore pour les ivoiriens Bétika et Tiken Jah Fakoly.
Le déclic viendra, en 2008, de sa rencontre avec Sweet Zion, un de ses admirateurs, qui va lui apprendre l’abécédaire de la musique, les techniques vocales et l’écriture musicale. Un apprentissage qui a permis, selon l’artiste, de réaliser deux chansons et de prendre contact avec la scène. Le malheur ne vient jamais seul, le bonheur aussi. C’est ainsi que lors d’un concert, le style particulier, peut-être atypique et la voix de rossignol de Samiratou Guiro, vont épater l’artiste reggae maker ivoirien, Fadal Dey, qui décide de lui donner un coup de main. De cette collaboration, la jeune artiste-musicienne burkinabè se rend à Abidjan pour réaliser ce que les mélomanes burkinabè ont aujourd’hui en mains. Cet album de 6 titres chantés en reggae soft conscientise et invite les parents à inscrire leurs enfants à l’école, critique la méchanceté, s’inspire de façon générale des faits de société. «Merci beaucoup», le titre de cet opus musical, traduit la profonde reconnaissance et la gratitude de l’artiste envers les soutiens multiples et multiformes dont elle a bénéficié au cours de cette production.
Pour sa part, l’équipe managériale placée sous la direction de Lacina Diarra, alias Djallas 1er , a dévoilé aux journalistes ses nombreuses stratégies de communication pour rendre plus visible et compétitive sur le marché cette énième sortie discographique.

Correspondance particulière de Alexis Omer
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