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Sécurité et politique occupent la Une des journaux
Publié le vendredi 17 avril 2015  |  Agence de Presse Africaine
La
© Autre presse par DR
La presse nationale dans les kiosques à journaux




Ouagadougou - Les journaux burkinabè ont décortiqué, ce vendredi, la situation sociopolitique du pays, évoquée par le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité (MATDS), Auguste Denise Barry, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée la veille, à Ouagadougou.

‘'Code électoral, arrestations de dignitaires, sécurité… : l'homme qui fait bouger les choses‘', arbore à sa Une le quotidien Aujourd'hui au Faso, parlant du ministre Auguste Denise Barry.

Selon ce confrère, le ministre Barry, en charge de l'Administration territoriale et de la Sécurité, entouré de ses proches collaborateurs, a donné, jeudi, une conférence de presse au cours de laquelle il a évoqué la situation politique nationale, avec les récentes interpellations de personnalités, sans oublier l'aspect sécuritaire marqué par une guerre ouverte contre le grand banditisme, déclenchée depuis une dizaine de jours.

A ce sujet, le quotidien national Sidwaya relève que ce fut l'occasion pour M. Barry d'inviter les populations à coopérer davantage avec les forces de défense et de sécurité en vue de garantir la sécurité et la quiétude sur toute l'étendue du territoire.

D'après le journal, le ministre a déclaré que ‘'toute personne qui donnera une information sûre et juste aux forces de sécurité permettant d'arrêter des bandits, sera récompensée à hauteur de 150 à 250 mille F CFA''.

A lire Sidwaya, cette enveloppe pourrait connaître une hausse en fonction de l'enjeu de l'information, car, pour le ministre, ‘'la sécurité des Burkinabè n'a pas de prix''.

Le journal Les dernières nouvelles du Faso (DNF) évoque le même sujet en titrant : ‘'Lutte contre l'insécurité au Burkina Faso : prime de 150 000 à 250 000 FCFA pour des personnes qui aideront à arrêter des bandits''. Pour sa part, Notre Temps estime que ‘' les têtes des bandits sont désormais mises à prix''.

L'Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina, ne dit pas autre chose quand il affiche : ‘' Dénonciation de bandits : prime de 150 000 à 250 000 FCFA…''.

Quant au journal Le Quotidien, il revient sur la conférence de presse du ministre de la Sécurité, en reprenant à sa Une les propos de Auguste Barry qui a déclaré, à propos des récentes arrestations de dignitaires : ‘'c'est assez prématuré de dire que nous faisons une chasse aux sorcières''.

En effet, le ministre a rappelé que les interpellations continuent et a demandé aux populations d'attendre la fin de l'opération avant de porter un jugement de valeur sur celle-ci.


ALK/cat/APA
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