Le ministre des Mines et de l’Energie, Aboubakar Ba, a rencontré une délégation du Fonds monétaire international (FMI) pour discuter des réformes en cours dans le secteur des mines le 16 mars 2015.
«Les discussions ont permis de dégager un consensus entre les exigences des organisations internationales et les intérêts des populations », telle est la conviction du ministre en charge des mines, Aboubakar Ba, à la fin de la séance de travail sur les réformes entreprises par le Burkina Faso dans le secteur avec des techniciens du Fonds monétaire international. En effet, le projet du nouveau code minier transmis par le gouvernement le 18 février 2015 au Conseil national de la Transition prévoit la création d’un fonds de développement local. Alors que l’alimentation de ce fonds suscite la controverse entre les organisations de la société civile et les entreprises minières. Pendant que les premières militent pour que les entreprises minières versent 1% de leur chiffre d’affaires dans ce fonds, celles-ci estiment qu’elles réalisent déjà des infrastructures dans leurs localités d’implantation à travers des fondations ou des programmes sociaux. Pour le ministre Ba, les techniciens du FMI ont formulé un certain nombre de recommandations et de conseils par rapport à l’expérience de l’organisation dans d’autres pays. « Nous les avons bien pris en compte et nous allons les mettre en œuvre pour avancer dans les réformes», a-t-il poursuivi. Il s’est dit convaincu que le nouveau code minier sera adopté dès la fin du mois de mars. La délégation du Fonds monétaire international n’a pas souhaité réagir. Mais l’un des membres a tout de même précisé que des rencontres sont prévues avec d’autres départements ministériels.
Nadège YE