Femme et sport au Burkina Faso

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Publié le vendredi 17 avril 2015 | Sidwaya

La commission femme et sport du Comité national olympique et des sports burkinabè (CNOSB) a organisé, le jeudi 9 avril 2015 à Ouagadougou, un atélier de restitution de la collecte de données statistiques sur la femme et le sport au Burkina Faso.

Une trentaine de participants représentant les fédérations sportives, les régions et le Comité national olympique et des sports burkinabè (CNOSB) se sont retrouvés le jeudi 9 avril 2015 à Ouagadougou à la faveur d’un atelier de restitution de la collecte de données statistiques sur la femme et le sport au Burkina Faso. Organisée par la commission femme et sport du CNOSB, cette rencontre a permis aux participants d’examiner le document dont la collecte s’est déroulée du 12 mai au 15 juin 2013 et qui a concerné toutes les structures sportives existantes et en activité dans les 13 régions. La collecte des données sportives genre sensibles a consisté à l’aide de deux questionnaires (club et fédération) de collecter de façon exhaustive les informations auprès de l’ensemble des structures sportives (clubs et fédérations). Selon le document, le football, le tennis de table, le kung fu, la boxe, le vovinam viet vo dao sont les cinq disciplines les moins féminisées. Le top 5 des disciplines proportionnellement les plus féminisées (proportion 40%) est le handball, la gymnastique, la natation, l’athlétisme, et le lawn tennis. Pour Bako Bazoin, Cette étude révèle certaines choses déjà connues. «Elle n’est pas faite pour faire plaisir aux femmes mais une question d’avancer ensemble vers le développement». Selon lui, Il y a beaucoup de femmes qui sont sur le terrain pour faire le sport et lorsqu’il s’agit de prendre des décisions, elles n’y sont plus. «Il y a donc un problème à résoudre pour qu’il y ait une équité, une justice sociale», a laissé entendre Bako Bazoin. La présidente de la commission femme et sport du CNOSB, Anielle Fati Bassinga, a informé que le document s’adresse à tous les acteurs du sport et non au CNOSB seulement. Et d'ajouter que le CNOSB a bien voulu cette collecte de données pour les structures sportives dans l’objectif de les interpeller à un respect du quota genre. Le président du CNOSB, Jean Yaméogo, a abondé dans le même sens. Pour lui, le travail de sa structure va surtout consister à sensibiliser les fédérations et les ligues pour qu’elles prennent en compte les activités des femmes. Car a-t-il dit, «le constat est qu’au sein des fédérations, les femmes ne sont plus bien représentées».