Ouagadougou (Burkina Faso)- Des partis de l’ex-majorité burkinabè, regroupés sous la bannière des partis signataires de l’Appel à la mobilisation patriotique pour une transition inclusive et démocratique (AMPTID), veulent saisir la Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) pour contester certains points du nouveau code électoral,
''Je suis convaincu que nous aurons gain de cause'', a déclaré Léonce Koné, du directoire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) los d'une conférence de presse, mercredi à Ouagadougou.
La conférence de presse, animée par ce regroupement de partis de l'ex-majorité, est intervenue après la publication d'une déclaration commune, publiée le 9 avril dernier, pour manifester publiquement leur opposition face à la révision du code électoral.
Ces partis, au nombre de neuf, frappés par leur non-participation aux prochaines échéances électorales du fait de la révision du code électoral, estiment que cette mesure est arbitraire car ‘'elle exclut des citoyens d'un droit fondamental''. Elles ont décidé de saisir le Conseil constitutionnel burkinabé et la Cour de justice de la CEDEAO.
Les partis signataires de la déclaration sont, entre autres, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), le Rassemblement démocratique pour le Faso (RDF), le Rassemblement pour le sursaut républicain (RSS), l'Alliance pour la démocratie et la fédération-Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA) et l'Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD).
ALK/of/APA