La société Louis Deyfrus Commodities (LDC) a remis un chèque de 5 millions de FCFA à l’Union des groupements de gestion forestière, le mardi 14 avril 2015 à Bobo-Dioulasso. Cette aide financière va contribuer à la préservation et à la restauration du couvert végétal de la forêt classée de Dindéresso et du Kou.
Les membres de l’Union des groupements de gestion forestière pourront désormais entreprendre des actions pour la préservation de la forêt classée du Kou et de Dindéresso. Ils viennent de recevoir un appui de 5 millions de FCFA de la société LDC, spécialisée dans la fabrication des produits chimiques, phytosanitaires et des engrais. La remise officielle du chèque est intervenue ce mardi 14 avril 2015 dans les locaux de la direction provinciale de l’environnement et des ressources halieutiques du Houet. Cette initiative permettra de prendre en compte la préservation et la restauration du couvert végétal du poumon écologique de la capitale économique. Depuis 2011, la société LDC a pris l’engagement sur 10 ans (à compter de 2011) en vertu de sa responsabilité environnementale, d’apporter une aide de 5 millions de F CFA annuellement pour contribuer à la préservation des forêts classées des alentours de Bobo-Dioulasso.«Nous sommes une société de production de produits chimiques qui ont sans doute des impacts sur l’environnement. C’est de notre devoir de participer à la restauration et à la préservation de notre potentiel commun. C’est un engagement envers la Vallée de Kou pour contribuer à la protection des 250 espèces comptabilisées», a fait remarquer le DG de LDC, Frédéric Legros. Selon le directeur provincial de l’environnement du Houet, Robert Somé, les forêts classées de Dindéresso et du Kou constituent le véritable poumon de la cité de Sya. Selon lui, cet engagement de la société LDC de soutenir la préservation de la forêt constitue une initiative à encourager. Cette somme d’argent, a-t-il déclaré, sera principalement destinée aux villages riverains réunis autour de l’Union des groupements de gestion forestière, pour la surveillance des sites forestiers et la prise en charge des éco-guides. A cela, a poursuivi le directeur provincial, s’ajoutent les reboisements, la coupe planifiée du bois et l’entretien des équipements des groupements de gestion forestière. Pour les bénéficiaires, c’est un pas de plus dans la protection de la forêt.Ils ont donc pris l’engagement de travailler pour que ces forêts restent toujours le pouls écologique de Bobo-Dioulasso.
Moussa CONGO