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© aOuaga.com par G.S
Koudougou : le MPP clôt sa rentrée par un meeting Samedi 18 octobre 2014. Koudougou (région du Centre-Ouest). Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, opposition) a clos sa rentrée politique débutée le 11 octobre à Ouagadougou par un meeting régional |
« Nous allons voter et le 11 octobre 2015 notre parti passera par un coup K O. Notre président Roch Marc Christian Kaboré sera à Kosyam », a-t-elle martelé. La secrétaire nationale de l’Union nationale, Rakiéta Zagré a invité les femmes à s’engager en allant massivement se faire enrôler. « La carte d’électeur est l’arme fatale de tous les militants », a dit Rakiéta Zagré. C’est le même son de cloche pour le représentant des jeunes et des anciens du marché Rood Wooko. Les discours ont été ponctués de pause musicale comme pour joindre l’utile à l’agréable. Les militantes, par chœur, ont entonné des cris du genre : « MPP au pouvoir en 2015 », « Roch Marc Christian Kaboré sera à Kosyam ». C’est après toute cette ambiance que le discours de Clément Sawadogo, secrétaire général du MPP représentant Simon Compaoré a clos les échanges. Pour lui, sa présence vise à encourager les femmes. Il a salué le fait que les femmes aient pu être mobilisées pour écouter le message du parti. Pour lui, la formation qui a pu avoir lieu, permettra de mieux outiller les femmes sur la chose politique, notamment la stratégie du parti dans le cadre des élections du 11 octobre 2015. « Nous avons exhorté les femmes à lutter pour le changement qualitatif amorcé par notre parti. Dans la perspective de l’enrôlement qui aura lieu en mai, nous avons encouragé les femmes et les acteurs du secteur informel au marché de Rood Wooko à aller massivement s’inscrire », a-t-il dit. A propos de la candidature de Djibril Bassolé, Clément Sawadogo a laissé entendre que leur parti ne peut pas se braquer sur la personne de celui-ci. « Il s’agit d’un nouveau code électoral applicable à tout le monde et à tous ceux qui désirent être candidats. Pour ne pas encourager le recul de la démocratie dans notre pays, il fallait des dispositions qui ajustent les candidatures pour qu’on s’assure que l’insurrection qui a entrainé des martyrs, n’a pas eu lieu pour rien. L’ensemble des forces vives, des acteurs de la société civile et politique ont décidé de mettre en place ce nouveau dispositif pour encadrer les nouvelles élections. Si en particulier un candidat veut forcer la République, il faut que la République le mette à sa place », a tranché le secrétaire général Clément Sawadogo.
Par SRK
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