À Ouagadougou, les ambitions présidentielles de l’ancien ministre ne sont un secret pour personne. Rencontre avec un homme qui a presque réussi à faire oublier qu’il avait été un pilier du régime de "Blaise" et qui est décidé à se présenter malgré le nouveau code électoral.
Son avenir s’est subitement assombri. Considéré comme l’outsider numéro un dans la bataille annoncée entre Zéphirin Diabré et Roch Marc Christian Kaboré pour la présidence, Djibrill Bassolé voit désormais son chemin vers le palais de Kosyam barré par le nouveau code électoral. Promulguée le 10 avril par le président Michel Kafando, cette loi, votée massivement par les députés du Conseil national de transition (CNT, l’assemblée intérimaire burkinabè), rend "inéligibles" les personnes ayant "soutenu un changement inconstitutionnel portant atteinte au principe de l’alternance démocratique".
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