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Gestion des bassins hydrographiques Comoé-Bia-Tano : les modalités de mise en place d’un organisme inter-Etat discutées
Publié le mardi 14 avril 2015  |  Sidwaya




Le Centre de coordination des ressources en eau (CCRE) de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), a organisé, le mardi 7 avril 2015 à Ouagadougou, un atelier national de concertation sur la mise en place d’un organisme de gestion concertée des bassins hydrographiques Comoé-Bia-Tano.

Après la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Mali, c’est autour des acteurs des ressources hydrauliques du Burkina Faso de se pencher sur la mise en place d’un organisme de gestion des bassins hydrographiques Comoé-Bia-Tano. Le conclave qui a eu lieu le mardi 7avril 2015 à Ouagadougou, vise à mettre à niveau les acteurs burkinabè sur les enjeux et les opportunités qu’offre un tel organisme et à recueillir leurs propositions et suggestions pour améliorer la conduite du processus. Et c’est sur les résultats des études initiées par le Centre de coordination des ressources en eau (CCRE) de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) que les participants vont se baser pour déterminer les conditions de mise en place de l’organisme de gestion des trois bassins transfrontaliers.

Selon le secrétaire général du ministère en charge de l’eau, Aly Traoré, la mise en place de cet organisme va permettre une gestion concertée des eaux par les quatre pays qui partagent lesdits bassins. Ce qui aura comme avantage, a-t-il indiqué, d’éviter les conflits à propos de ces eaux et d’amorcer un véritable développement durable dans chacun de ces pays. «Les pays d’Afrique de l’Ouest sont caractérisés par une forte dépendance hydrique. Cette dépendance engendre souvent des conflits pouvant affecter la paix et la coopération entre les Etats riverains des cours d’eau. Le projet de création d’un organisme de gestion concertée des bassins Comoé-Bia-Tano est donc à saluer», a-t-il dit.

A entendre le chargé de programme au CCRE, Mahamane Dédéore Touré après cette rencontre, les acteurs des quatre pays vont se retrouver au cours d’un autre atelier prévu avant la fin du premier semestre de 2015, pour la synthèse des travaux et décider de la configuration de la nouvelle autorité des bassins Comoé-Bia-Tano.


Eliane SOME
some.ella@yahoo.fr
Céphora GUIRO
(Stagiaire)
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