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Code électoral et vagues d’arrestations: Le Burkina s’explique devant ses partenaires
Publié le lundi 13 avril 2015  |  AIB




Code électoral et vagues d’arrestations: Le Burkina s’explique devant ses partenaires

Ouagadougou, 13 avril 2015 (AIB)-Le gouvernement burkinabè a expliqué lundi aux diplomates accrédités au pays, les situations qui ont prévalu aux amendements contestés du code électoral et aux arrestations de certaines personnalités du régime déchu, a-t-on constaté.

«Nous comptons sur la compréhension de nos partenaires, des amis et de la communauté internationale pour cette situation qui n’est que le reflet de la volonté exprimée par le peuple », a indiqué le ministre en charge de la Coopération régionale Moussa Nébié, à propos de l’adoption puis de la promulgation du nouveau code électoral.

M. Nébié qui s’exprimait à l’occasion d’une rencontre avec le corps diplomatique accrédité au Burkina Faso, a indiqué que les nouvelles dispositions «ne visent que les personnes (pas les partis politiques) qui ont attenté à la Constitution jusqu’au bout de l’obstination».

Le nouveau code électoral adopté le 7 avril, a provoqué la colère des dignitaires de l’ancien régime, car exclus des prochaines élections pour avoir soutenu le projet de modification constitutionnelle, ayant entraîné l’insurrection populaire.

L’ex-majorité avait annoncé jeudi, son retrait des organes de la Transition jusqu’à la relecture de la loi. Mais elle n’a pas été suivie par la majorité de ses propres députés siégeant au Parlement de Transition.

«Le peuple à l’issue de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 a exprimé sa volonté de ne plus voir les dirigeants de l’ancien régime qui se sont obstinés à la modification de l’article 37 de la constitution », a expliqué aux diplomates, Moussa Nébié.

Concernant les vagues d’arrestations des personnalités de l’ancien régime, M. Nébié réaffirmant «la volonté d’inclusion et du respect des droits humains» par le gouvernement de Transition, s’est voulu rassurant.

«Ces arrestations ne sont pas de caractère politique. Ce ne sont que procédures judiciaires qui concernent la gestion de certains anciens responsables».
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