Des partis membres de l’ex-majorité ont publié une déclaration fracassante dans laquelle ils disent se retirer des organes de la transition (CNT la Commission de réconciliation) et des reformes. Toutefois, Djéliba se demande s’il ne s’agit pas d’un coup d’épée dans l’eau puisque la mesure n’est pas suivie par les députés de son groupe parlementaire, l’ARD (Alliance pour la République et la Démocratie). Un d’entre eux que Djéliba a joint au téléphone parle même de décision « nulle et non avenue » publiée dans la précipitation juste pour faire pression sur le président du Faso et l’amener à ne pas promulguer la loi électorale. Dans tous les cas, pour l’interlocuteur de Djéliba la notion de « suspension » n’existe pas dans le règlement intérieur du CNT.