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Dossiers de malversations: l’UPC exige «que tous les coupables soient interpellés»
12 avr 2015
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Dossiers de malversations: l’UPC exige «que tous les coupables soient interpellés»
Dans le cadre de ses rencontres statutaires, l’Union pour le progrès et le changement (UPC), tient une assise depuis ce samedi 11 avril 2015 à Ouagadougou avec l’ensemble des responsables du parti. Il s’est agit à cette rencontre, pour Zephirin Diabré, président du bureau politique national de l’UPC, d’évoquer la perspective du congrès extraordinaire qui va décider de l’investiture du candidat du parti à la Présidentielle d’octobre 2015. Le point sur la situation financière, sur l’état d’avancement du projet que le parti compte présenter aux Burkinabè dans le cadre des prochaines échéances électorales et des éléments liés à la prochaine campagne électorale, étaient également au menu de cette rencontre.
Sur l’ensemble de l’ordre du jour, «les responsables de l’UPC devraient mener des échanges approfondis, une analyse sans complaisance et proposer des pistes afin de permettre au parti de réussir ses actions futures», a précisé Zéphirin Diabré. Cette session se tient dans un contexte particulier de la vie politique au Burkina, avec notamment, le vote de la loi portant code électoral. Sur ce sujet, Zephirin Diabré se veut on ne peut plus clair: «Nous traversons une période politique assez spéciale qui a besoin de mesures particulières. C’est regrettable que certains partis politiques de l’ex majorité suspendent leur participation au Conseil national de transition». Pour le président du parti du lion, «ce n’est pas la meilleure manière pour eux de faire avancer leur cause».
Pour exemple, M. Diabré fait remarquer que l’UPC était membre du Chef de file de l’opposition qui regroupait plusieurs partis de l’opposition et qui a parfois quitté l’hémicycle mais sans avoir jamais eu à démissionner de l’Assemblée nationale à cause de cela. «Il faut accepter les règles du jeu et se battre à l’intérieur du CNT pour convaincre les gens sur ses positions», ajoute-il. Fort de ce constat, l’ex chef de file de l’opposition, encourage les autorités de la transition à maintenir le contact avec tous les partis concernés. Pour lui, en précisant que l’UPC n’a pas d’ennemi, il faut bien que les responsabilités soient situées après tout ce qui s’est passé. «Des gens qui ont posé des actions individuellement doivent répondre devant les juridictions compétentes. Il faut donc que la transition montre sa bonne foi aux yeux des Burkinabè».
Sur la série d’arrestations de responsables du régime déchu, « Zeph » estime que l’UPC s’est voulue l’une des forces politiques qui mène un combat acharné depuis sa création contre la gabegie, la mauvaise gestion de la chose publique et du patrimoine commun. De ce fait, l’UPC ne peut qu’applaudir des deux mains le principe selon lequel la transition demande des comptes à des gens sur leur gestion aux différents postes qu’ils ont occupés. «Nous soutenons donc cette opération mains propres et encourageons les autorités de la transition, à s’entourer de garanties juridiques parce que la forme peut l’emporter sur le fond en droit», conseille M. Diabré. Toutefois, le président de l’UPC suggère qu’on s’attaque aux dossiers de malversation en souffrance depuis des années au niveau de l’Autorité supérieure du contrôle de l’Etat et des différents ministères. «Notre parti n’acceptera pas qu’il y ait la chasse aux sorcières sélective mais que tous les coupables soient interpellés», martèle-t-il.
Abel Azonhandé