Les 15 et 16 mai prochains, l’Association des élèves et étudiants pour l’émergence du Faso (AEEEF) va plancher sur le thème « Rôle et place du citoyen burkinabè pour une transition apaisée et réussie ». Les organisateurs ont déroulé les grandes articulations de ces 48 heures d'activités au cours d’une conférence de presse le samedi 11 avril 2015 à Bobo-Dioulasso.
Depuis sa création, l’Association des élèves et étudiants pour l’émergence du Faso (AEEEF) prône l’excellence, la discipline en milieu scolaire et estudiantin. Des objectifs qui cadrent bien avec l’esprit de la transition à savoir la recherche de la paix et la cohésion sociale.
Pour son président, Omar Traoré, la tenue des 48 heures d’activités, les 15 et 16 mai 2015, vient donc s’inscrire dans cette dynamique de travailler de concert pour une transition apaisée et réussie. A travers des rencontres avec des autorités politiques, administratives et des leaders d’opinions (notabilités coutumières et religieuses), il s’agira de renforcer les capacités des uns et des autres sur l’importance du thème choisi qui est «Rôle et place du citoyen burkinabè pour une transition apaisée et réussie». Hormis cela, les 2 jours de rencontres d’échanges et de partages d’expériences prévoient un tournoi inter établissements ainsi qu’une nuit artistique et culturelle au cours de laquelle des attestations de mérite seront remises aux meilleurs acteurs œuvrant au maintien et à la promotion des valeurs de paix et de cohésion sociale.
Consciente de son rôle dans la situation politique nationale, l’association prévoit également une vaste campagne de sensibilisation à l’enrôlement biométrique pour qu’il y ait une «insurrection électorale après l’insurrection populaire», selon le coordonnateur de l’AEEEF, Jean-Pierre Gargo.
Contrairement aux années antérieures, l’AEEEF n’est pas seule dans l’organisation de ce programme d’activités. Les 48 heures connaîtront la participation d’autres associations sœurs tels que le Collectif jeunesse et leadership (COJEL), l’Amicale des délégués et anciens délégués généraux des établissements de Bobo-Dioulasso (AMIDAG), l’Union générale des scolaires de Bobo (UGESB) ou encore le REFISEPG et le MOJUP. Une innovation voulue par l’ensemble des structures afin de donner un large écho à cette manifestation qui s’inscrit résolument, selon ses organisateurs, dans la perspective de la construction d’un Burkina nouveau.
Placée sous le patronage du Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, ces 48 heures sont co-parrainées par les ministres en charge des enseignements secondaire et supérieur, du commerce et de celui du budget.
Correspondance particulière de Alexis Omer