C’est dans les locaux de la Direction générale de la coopération (DGCOOP), à Ouagadougou que le ministère de la Culture et du Tourisme a tenu sa revue annuelle 2012 du cadre sectoriel de dialogue sur le rapport de performance de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), le jeudi 7 mars 2013. Cette rencontre a permis aux participants de passer en revue les résultats atteints en 2012, et d’en tirer des leçons à travers des propositions pertinentes pour une plus grande efficacité pour les 3 années à venir.
La mise en œuvre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable, (SCAAD) dans les différents secteurs de développement a permis au ministère de la culture et du Tourisme d’en tirer un bilan satisfaisant. Selon le Secrétaire général du ministère, Jean-Claude Dioma, répresentant du ministre de la culture et du tourisme «l’amélioration global du cadre institutionnel et juridique sans lesquels la gouvernance des deux secteurs, à savoir la culture et le tourisme, restera inefficace et sans vision stratégique.» A l’en croire, en termes d’études et de connaissance des secteurs de la Culture et du Tourisme, des efforts ont été faits sur l’impact de la culture sur le développement. Des efforts ont été également consentis sur le renforcement de l’entrepreunariat culturel et touristique à travers l’identification des programmes prioritaires et des mécanismes durables d’appui technique et financier devant permettre d’inscrire les actions de développement culturel et touristique dans la durée. Enfin, plusieurs études et travaux ont été réalisés facilitant la mise en œuvre de la SCADD avec des stratégies adaptées et efficaces. La réalisation de ces résultats a commencé bien timidement avec des difficultés conjoncturelles occasionnées par la crise qui a affecté le Burkina en 2011. Cependant, ces difficultés et le pessimisme n’ont en rien entamé le courage et la persévérance des acteurs culturels et touristiques qui ont réussi, au cours de l’année 2012, à réaliser de façon satisfaisante les principaux indicateurs sectoriels.
Pour une plus grande efficacité des actions de 2013-2016 Jean-Claude Dioma a expliqué: qu’«en termes de perspectives, nous allons revoir dans quelle mesure les moyens financiers peuvent nous être donnés afin de réaliser tout ce qui n’a pu être réalisé. Nous allons aussi veiller à finaliser les actions déjà entamées en 2012, dont nous avons coupé la relecture dans le domaine de la culture, comme par exemples, le domaine des arts du spectacle, des industries culturelles, du cinéma». Le rapport ainsi présenté a fait l’objet, selon Jean-Claude Dioma, « de débats fructueux et constructifs» d’où la formulation des recommandations et des propositions pertinentes par les participants, afin que le document final reflète la réalité des actions, des difficultés et des perspectives des secteurs de la culture et du tourisme .