Ouagadougou (Burkina Faso) - Les organisations syndicales burkinabè, regroupées au sein de l’Unité d’action syndicale (UAS), ont dénoncé les multiples ajournements de la rencontre gouvernement/syndicats portant sur le cahier des doléances du 1er mai 2012, lors d’une conférence de presse à Ouagadougou.
Selon les responsables syndicales, la rencontre annuelle gouvernement/syndicats sur le cahier des doléances du 1er mai 2012, initialement prévue pour le 18 décembre 2012, a été reportée une première fois pour le 25 février 2013 et ensuite, pour la mi-mars 2013.
L’Unité d’action syndicale (UAS) déplore cette situation qu’elle considère comme « des tergiversations du gouvernement à honorer ses engagements » et a invité les autorités au respect du contenu du dialogue social prôné au Burkina Faso.
« Nous voulons, à travers cette rencontre, informer les travailleurs que le retard constaté dans le déroulement de la rencontre annuelle de 2012 est imputable au gouvernement », a indiqué le Secrétaire général adjoint (SGA) de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), Bassolma Bazié.
Pourtant, a-t-il souligné, les préoccupations des travailleurs sont « pressantes et les réponses se veulent être également urgentes et conséquentes ».
Les doléances soulignées par le SGA de la CGT-B portent essentiellement, sur la relecture de la grille indemnitaire, les manquements à la liberté syndicale liés aux licenciements abusifs des délégués syndicaux, etc.
A entendre M. Bazié, les reports de la rencontre gouvernement/syndicats risquent d’empiéter sur les préparatifs du 1er mai à venir.