En prélude au séjour de son président en terre burkinabè prévu du 10 au 13 mars prochain, l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA)-BF a initié une conférence de presse le jeudi 7 mars à Ouagadougou pour faire mieux connaitre l’agence à travers ses activités.
En sa qualité d’agence d’exécution de l’Aide publique nipponne aux pays en développement, l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) est chargée de mettre en œuvre de manière intégrée les programmes de ladite aide. Elle effectue cette mission au Burkina Faso selon trois modalités. Il s’agit, a confié le représentant résident de l’institution sur place, MORISHITA Hiromichi de l’aide financière non remboursable (don), de la coopération technique et des prêts concessionnels. L’aide financière non remboursable consiste en la réalisation d’infrastructures ou la fourniture d’équipements à travers un financement sans obligation de remboursement. Du point de vue coopération technique a dit le représentant résident, le Japon envoie des experts ainsi que des volontaires dans plusieurs domaines et accueille sur son sol des stagiaires Burkinabè. L’année dernière, 212 experts japonais et 349 volontaires sont intervenus au Burkina et 750 Burkinabè se sont rendus au pays du soleil levant pour des stages. Pour mener à bien sa tâche la JICA a articulé ses activités autour de trois axes prioritaires. Le premier concerne la promotion de la croissance économique durable à travers le développement agricole. La seconde porte sur l’amélioration de la qualité de l’éducation et le dernier sur la promotion de l’intégration économique régionale. Au titre de l’axe 1, deux projets de coopération technique sont achevés a laissé entendre le chargé de l’agriculture Salifou SARE. Ce sont le projet de développement des semences améliorées (PDSA) et celui de développement rural par l’aquaculture durable au Burkina (PDR/ADB). La nouvelle orientation de la JICA aux dires de M. SARE, prévoit dans le secteur agricole un appui à la diversification des produits agricoles. A cet effet il est prévu un schéma directeur pour la promotion d’une agriculture orientée vers le marché. Un autre soutien est envisagé pour la substitution des produits importés afin de lutter contre l’insécurité alimentaire. Ceci se fera à travers un projet de renforcement de la production rizicole et la dotation en engrais pour d’autres spéculations. Le deuxième axe est orienté vers l’appui à la qualité de l’éducation. L’objectif est de contribuer à la réalisation du Programme de développement stratégique de l’éducation de base (PDSEB 2012-2021). Pour ce faire le chargé du programme éducation, Clément TRAORE a indiqué que des infrastructures scolaires ont été réalisées à travers plusieurs localités pays. Les projets en cours selon M. TRAORE concernent la construction d’écoles primaires, l’appui aux comités de gestion d’école et la phase2 du projet d’appui à la formation continue des enseignants en matière d’enseignement de Sciences et de Mathématiques à l’école primaire (SMASE). Dans la priorité numéro trois il s’agit d’un appui aux domaines frontaliers en collaboration avec l’UEMOA. A entendre Cheik GANSORE, chargé des infrastructures des activités ont été menées dans ce sens. Il s’est agi d’une étude sur la collecte de données relatives au trafic des ports internationaux et des corridors transfrontaliers en Afrique de l’Ouest et un atelier sur le fonctionnement du Post de contrôle juxtaposé de Cinkansé. Outre ces priorités la JICA mène des actions dans le secteur de l’eau potable et assainissement et à travers le programme du service des volontaires de la coopération japonaise.
