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Le Pays N° 5312 du 7/3/2013

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1re session Parlementaire de la Ve legislature : Les 5 chantiers de Soungalo Ouattara
Publié le jeudi 7 mars 2013   |  Le Pays


Assemblée
© aOuaga.com par A. Ouedraogo
Assemblée Nationale du Burkina : Entré parlementaire 2013
Mercredi 06 mars 2013. Ouagadougou.Ouverture de la première session de la 5ème législature.Photo : Soungalo Ouattara president de l Assemblée Nationale.


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La 1re session ordinaire de la Ve législature s’est ouverte le 6 mars dernier en présence du Premier ministre burkinabè, Luc Adolphe Tiao, et de 7 pays invités dont le Gabon, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Niger et le Sénégal.

Avant toute chose, le président de l’Assemblée nationale, Soungalo Apollinaire Ouattara, a fait part à l’Assemblée de la démission du député Zéphirin Diabré de l’Union pour le progrès et le changement (UPC). Son suppléant, Justin Compaoré, le Poé Naaba, a été présenté et investi dans ses fonctions. Cette séquence vidée, place à l’allocution du tout nouveau président qui a réservé les premières lignes de son adresse au football, en faisant référence à la belle chevauchée des Etalons à la dernière CAN en Afrique du Sud ; comme pour dire que « la victoire se bâtit toujours sur une conviction indéfectible et des efforts soutenus ». Puis, ce fut la présentation des illustres invités venus du Gabon, du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo, du Niger et du Sénégal. Soungalo Ouattara a rendu ensuite un vibrant hommage à tous ses prédécesseurs et à tous les parlementaires qui se sont succédé de la période coloniale à nos jours. Il n’a pas oublié de rendre un hommage appuyé au président du Faso pour ses efforts constants en vue de l’approfondissement de la démocratie et de l’Etat de droit ainsi que pour la promotion du dialogue et de la paix dans notre pays et dans la sous-région. L’occasion a été saisie par Soungalo Ouattara pour parler de l’envoi du contingent militaire burkinabè dans le cadre de la MISMA. Pour lui, c’est une décision qui « honore le Burkina » et qui « renforce le rôle de médiateur de la CEDEAO pour la crise malienne » confié au président du Faso.

Pour les cinq années à venir, Soungalo Apollinaire Ouattara veut orienter son action dans cinq domaines particuliers. Il s’agit de la modernisation de la gouvernance parlementaire, des pouvoirs de contrôle de l’Assemblée nationale, de la gouvernance administrative parlementaire, de la diplomatie parlementaire et de la communication. Pour le président Ouattara, son institution doit s’ouvrir aux médias pour « permettre à ces derniers d’accéder aux informations à la source ». Avant de faire place aux invités d’honneur pour leurs adresses, le président de l’Assemblée nationale du Burkina a décliné l’ordre du jour de cette session. Outre la discussion de 8 projets de lois (dont 4 concernent des autorisations de ratification), il y aura d’autres projets de lois du gouvernement. C’est au cours de cette session que le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, exposera directement aux députés l’état de la Nation. En rappel, cet exposé sera suivi de débats mais ne donne pas lieu au vote.

Guy Nzouba Ndama, président de l’Assemblée nationale du Gabon, a dit tout son bonheur de se retrouver une fois encore au pays des Hommes intègres. Pour lui, l’Assemblée nationale gabonaise est heureuse de constater que les relations entre les deux parlements ne font que se renforcer, toute chose, dira-t-il, qui permet d’alimenter le dialogue interafricain. Quant au professeur Mathurin Coffi Nago, président de l’Assemblée nationale du Bénin, il a aussi rendu hommage aux Etalons. Pour lui, ce fut un événement de grande fierté nationale. Selon le professeur Coffi, le Bénin et le Burkina ont leurs destins liés. Sa conviction est que la coopération parlementaire permet d’appuyer nos gouvernements. En rapport avec l’actualité internationale, le président de l’Assemblée nationale du Bénin a lancé un appel pour bouter hors d’Afrique les terroristes qu’il a qualifiés d’ « envahisseurs d’un autre âge ». Pour le troisième invité, Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire, le transfert périodique régulier et pacifique des pouvoirs est devenu une routine au Burkina Faso. Il a salué alors l’exemple politique burkinabè. Pour Guillaume Soro, les députés sont des instituteurs politiques et des pèlerins laïcs. A ce titre, il incombe aux députés, ajoutera-t-il, de « répandre dans leurs circonscriptions la bonne parole de la cohésion nationale ». A l’image des autres, il est revenu sur les Etalons en déclarant que leurs succès à la dernière CAN ont permis aux Ivoiriens d’atténuer leur douleur née de la débâcle des Eléphants. Edward Doe Adjaho, président du parlement ghanéen, a dit tout son plaisir d’être au milieu des parlementaires burkinabè en cet instant d’anniversaire de l’indépendance du Ghana. Il les a invités à travailler au renforcement de l’éducation bilingue entre les deux peuples. Toujours en rapport avec la CAN, le président du Parlement ghanéen a rappelé la défaite des Blacks Stars devant les Etalons. Cette défaite, dira-t-il, a été l’objet d’une grande confusion au Ghana. « Je reconnais que lors de ce match, le Burkina a été la meilleure équipe », conclura-t-il sous des ovations. La seule dame parmi les invités est venue du Sénégal. Il s’agit d’Awa Guèye, 1re vice-présidente du Parlement sénégalais. Pour elle, il appartient à tous d’écrire les plus belles pages de nos parlements. Elle a plaidé pour une déférence en faveur des femmes au sein des parlements. Les 1ers vice-présidents des parlements togolais et nigériens, respectivement Selom Koni Klassou et Mamadou Marthé Daouda, ont, tour à tour, salué l’esprit de fraternité du Burkina Faso. Pour eux, cette initiative de les associer à l’ouverture de la 1re session parlementaire est l’expression de l’amitié séculaire qui lie le Burkina à leurs pays.

Alexandre Le Grand ROUAMBA

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