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Le Pays N° 5312 du 7/3/2013

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Commune de Ouagadougou : Une rue pour immortaliser El Hadj Mamadou Touré
Publié le jeudi 7 mars 2013   |  Le Pays


Conférence
© aOuaga.com par A.O
Conférence de presse : Simon Compaoré fait ses adieux après 17 ans à la tête de la Ville
vendredi 14 décembre 2012. Burkina Faso, Mairie de Ouaga : Le maire Simon Compaoré fait ses adieux après 17 ans à la tête de la Ville en présence du maire de Benin et ses collaborateurs


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Le maire sortant de la ville de Ouagadougou, Simon Compaoré , et son conseil municipal ont procédé, le 6 mars 2013, au baptême de la rue précédemment identifiée par le numéro 13.25, située dans le 5e arrondissement de Ouagadougou. Cette rue qui porte désormais le nom de El Hadj Mamadou Touré, est inscrite dans la « grande bibliothèque vivante » de la commune et au-delà du pays. La cérémonie s’est déroulée en présence d’autorités communales, de personnalités, des parents, amis et connaissances.

La commune de Ouagadougou continue sa série d’hommages et de reconnaissances aux hommes et femmes qui ont œuvré et marqué l’histoire du Burkina Faso. Parmi ces grands Hommes figure désormais El hadj Mamadou Touré. En effet, au regard des bons et loyaux services rendus à la nation, la mairie de Ouagadougou a décidé de l’inscrire dans le registre de la « grande bibliothèque vivante », et ce pour les générations présentes et futures. Et cette reconnaissance a été matérialisée, le 6 mars 2013, par le baptême de la rue précédemment identifiée par le numéro 13.25 située dans le 5e arrondissement du nouveau découpage de la commune de Ouagadougou. Cette rue débute au nord par l’avenue Komber-Pademda, et finit au sud par la rue Baor-Ganga. Le maire sortant de la ville, Simon Compaoré, a, dans son allocution, fait l’étalage du parcours exemplaire de l’ « élu » du jour.

Mais qui est en réalité El Hadj Mamadou Touré ?

Né en 1918 à Tenkodogo, dans la province du Boulgou, El Hadj Mamadou Touré a été admis de 1936 à 1940 à l’école primaire supérieure Terrasson De Fougère de Bamako au Soudan français (actuel Mali), après l’obtention de son certificat d’études primaires « indigène ». A l’issue de sa formation dans ladite école, il sera affecté à Sévaré, à Mopti, en tant que commissaire de police et à Bamako avec le grade de commissaire principal de police. Il occupera par la suite plusieurs fonctions administratives : agent spécial des services financiers de 1945 à 1958 successivement à Bamako, Mopti, Tougan, Bobo-Dioulasso, Gaoua et Batié ; chef de subdivision à Thiou, Titao, Pama, Nanoro, Kassoum et Kindi ; adjoint au commandant de cercle à Ouahigouya et Yako et sous-préfet à Dori et Titao. En 1977, il est admis à la retraite mais en 1991, sera nommé membre de la Cour constitutionnelle. El hadj Mamadou Touré s’est aussi illustré sur le plan politique. Il a été membre fondateur du Rassemblement démocratique africain (RDA) à Bamako en 1946, membre du Parti du rassemblement africain (PRA), du bureau de l’Union nationale des anciens du Burkina (UNAB), du Front populaire et adjoint du président de la commission contrôle et vérification du Front populaire de 1987 à 1991. L’homme a, pour cela, reçu des distinctions honorifiques : officier de l’Ordre voltaïque, officier de l’Ordre burkinabè et commandeur de l’Ordre burkinabè en 2009. Depuis 2002, il exerce la fonction de Baloum Naaba Koanga du Yatenga. Il faut noter qu’El hadj Mamadou Touré est père de 23 enfants, 45 petits-enfants et 8 arrière-petits-enfants. Amidou Touré, l’un des fils de l’honoré, qui a représenté la famille, a remercié les autorités communales pour cet hommage rendu à son père.

Colette DRABO

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