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Ouagarinter-Plateforme sous Douane : Bientôt des badges d’accès
Publié le mercredi 6 mars 2013   |  zoodomail


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Transport : Gare ferroviaire de Ouagadougou


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La Chambre de Commerce et d’industrie du Burkina (CCI-BF) à travers sa direction du développement et de la gestion des infrastructures a convié la presse ce mardi 05 mars 2013 à un point de presse à Ouagadougou. L’objectif était d’informer les journalistes et l’opinion nationale des nouvelles mesures prises pour un meilleur contrôle des accès et séjours à la sous-douane de la gare routière de Ouagadougou communément appelé OUAGARINTER.

C’est au regard de l’insécurité grandissante à Ouagarinter que l’administration de ladite structure a entrepris des mesures afin de règlementer les accès à la plateforme sous-douane. Selon le directeur de développement et de la gestion des infrastructures Emmanuel Yoda, Ouagarinter constitue le premier port sec du Burkina et procure 30 à 40% des recettes douanières soit environ 120 milliards de francs CFA à l’Etat burkinabè. Cependant, la plateforme est actuellement en proie à des difficultés d’ordre sécuritaires. A titre d’exemples, rien qu’en 2012, la plateforme a enregistrée cinq incendies qui ont ôtés la vie à deux apprentis-chauffeurs.

Aussi, selon Monsieur Yoda, la gare routière de Ouagadougou connait une croissance des trafics de camions. Ce flux évalué à environ 500 camions/jour pose un problème d’espace. Et pour prendre le taureau par les cornes, la chambre de Commerce et d’industrie du Burkina a instauré un nouveau système d’accès à la plateforme. Ainsi, l’accès de ce site sera conditionné par l’acquisition d’un badge. Selon le directeur du développement et de la gestion des infrastructures, trois types de badges seront mis à la disposition de tous ceux qui veulent rentrer dans la plateforme : Un premier type de badge d’un coût de 20 000 FCFA/an réservé au personnel de la plateforme qui y séjourne permanemment. Un autre type de badge de 50 000fcfa/ an pour les camions et un dernier type pour les personnes séjournant temporairement dans la plateforme en raison de 1000 FCFA/jour.

En effet selon le coordonnateur des services de sécurité, le colonel Rufin Félix B. Kaboré, c’est l’accès incontrôlé des gens dans le site qui est à l’origine de l’insécurité. Une enquête réalisée à une période d’affluence a révélée la présence dans la plateforme de « 464 personnes (hormis les personnels des structures établies officiellement dans la zone sous-douane de OUAGA ROUTE et des équipages des camions), 503 engins deux- roues , 204 engins quatre roues hormis les camions de transport de fret »selon Emmanuel Yoda. Ces personnes qui relèvent du domaine de « l’informel »sont constituées « de personnes oisives, de vendeurs ambulants, de mendiants, de badauds... » a laissé entendre le conférencier. Vols divers, stationnements anarchiques et abusifs, risques d’incendie dû aux feux de cuisine, non respect des règles de circulation, l’envahissement des plateformes par les marchands ambulants et personnes non autorisées, telles sont les faits reprochés à ces personnes.

Pour permettre aux hommes de médias d’être témoins des réalités de la plateforme sous-douane, ces derniers ont eu droit à une visite guidée. A la surprise générale, une grogne spontanée est née au cours de la visite. Les « non autorisés » qui disent ne pas être contents avec l’instauration des badges d’accès se sont plaints auprès de l’administration des lieux. Le directeur du développement et de la gestion des infrastructures, qui dit comprendre ce mouvement d’humeur appelle au respect de la loi et à l’ordre.

Maxime Kaboré(stagiaire)

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