Journée internationale de la femme 2013 : L’autonomisation économique des femmes à la loupe des experts #aOuaga

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Journée internationale de la femme 2013 : L’autonomisation économique des femmes à la loupe des experts

Publié le mercredi 6 mars 2013 | Sidwaya

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Activités de la première Dame : Mme Chantal Compaoré préside la Journée Internationale des violences faites aux femmes
Vendredi 30 novembre 2012.Ouagadougou.Palais palais jean pierre guigané

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Dans le cadre des activités de la Journée internationale de la femme, le Ministère de la promotion de la femme et du genre a organisé un panel sur le thème général : « Entreprenariat féminin et autonomisation économique des femmes au Burkina Faso », le mardi 5 mars 2013, à la Maison de la femme à Ouagadougou.

La réflexion sur le thème « Entreprenariat féminin et autonomisation économique des femmes au Burkina Faso » a été bâtie autour de 4 communications.

Il s’agit de « Aperçu global de l’entreprenariat féminin et de l’autonomisation économique des femmes au Burkina Faso" et « Comment devenir une femme entrepreneure qui réussit ». Les deux autres communications portent sur « Femmes et commerce transfrontalier au Burkina Faso » et « Autonomisation des femmes et croissance économique ». Selon la Ministre de la promotion de la femme et du genre, Nestorine Sangaré/ Compaoré, le choix du thème fait suite aux réflexions menées en septembre 2012 au cours du Forum national des femmes.

Les réflexions visent à mettre en exergue la problématique de la participation de la femme au développement du pays. Une participation qui n’est plus à démontrer. En effet, représentant 51,7% de la population totale, les femmes sont présentes dans tous les domaines de l’activité économique tant en milieu rural qu’urbain. Elles assurent 60% des activités de production et contribuent pour environ 70% au Produit intérieur brut (PIB), a indiqué la ministre Sangaré. Cependant, elles sont les plus vulnérables à la pauvreté, car ne bénéficiant pas des retombées. Pour elle, « Il est nécessaire, voire incontournable de prendre en compte la question de l’autonomisation de la femme, si l’on veut atteindre une croissance d’au moins 10% ».

Les travaux de réflexion ont fait ressortir les difficultés qui subsistent et constituent de véritables barrières à la participation de la femme à la croissance économique. Des pistes de solution pour la Promotion économique de la femme ont été dégagées. La première responsable en charge de la promotion de la femme, a donné assurance aux panélistes que « les recommandations issues de ce panel seront analysées et transmises au gouvernement pour une prise de mesures appropriées ».

Habibata WARA

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