Difficile de comprendre le soulèvement des Burkinabè, qui a conduit à l’éviction du président Blaise Compaoré en octobre 2014, sans évoquer Thomas Sankara. À six mois des prochaines élections présidentielles, prévues en octobre, la jeunesse se veut être la digne héritière de celui qui a longtemps été surnommé "le Che Guevara africain". Reportage sur place de notre reporter Julien Sauvaget.
À six mois des élections présidentielles, l’ombre de l’ex-chef d’État Thomas Sankara plane plus que jamais sur le Burkina Faso. Le "Che Guevara africain" a laissé une trace indélibile dans les esprits, même les plus jeunes. Pourtant la plupart d'entre eux n'étaient pas nés en 1987, quand il fut assassiné. Pour eux, qu’importe si Thomas Sankara fut aussi un dictateur sans pitié qui fit assassiner ses opposants et réprima ceux qui doutaient de sa révolution.
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