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Blaise Compaoré aux cinéastes africains: « Je m’engage à être votre porte-parole auprès de mes pairs et des hautes instances africaines … »
Publié le mardi 5 mars 2013   |  Burkina24


Cinéma
© aOuaga.com par A.O
Cinéma Africain: Apothéose de la 23e édition du FESPACO 2013
Samedi 02 février 2013. Ouagadougou. Stade du 04 aout. Céremonie de cloture de 23e edition du Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou (FESPACO) qui a vu la victoire d`Alain Gomis Etalon d`or avec son film "Aujourd’hui‟


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En réponse à la déclaration de Ouagadougou, des cinéastes africains participant au 23e fespaco, le 1er mars 2013, le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré s’est dit être prêt à « s’engager comme porte-parole du 7e art auprès de mes pairs et des hautes instances africaines ».

Lisez plutôt sa réponse.

Mesdames et Messieurs les professionnels du cinéma africain ;
Partenaires et amis du cinéma africain ;
Distingués invités ;
Mesdames, Messieurs ;

En cette soirée d’amitié et de partage, mon épouse, actuellement en mission à New York et moi-même, vous adressons, à toutes et à tous, nos chaleureuses salutations pour votre ferme attachement à la promotion du cinéma africain.

J’apprécie particulièrement l’enthousiasme et la détermination des festivaliers qui contribuent toujours à faire du FESPACO, l’une des plus grandes tribunes de présentation et de diffusion des œuvres cinématographiques.

Mesdames, Messieurs ;

Le FESPACO s’est établi comme une plateforme d’expression des cinématographies d’Afrique dont les performances au fil des ans, s’illustrent à travers des productions en nette croissance et de très haute qualité.
Au cours de cette 23e édition, vous avez une fois de plus gratifié le public, de vos riches inspirations, issues des multiples facettes de l’histoire, du patrimoine culturel africain et de ses évolutions contemporaines, témoignant ainsi de l’universalité des valeurs qui constituent le socle de nos sociétés.

Distingués invités ;

L’activité cinématographique doit être à même de générer des emplois décents, de contribuer efficacement à l’essor des économies africaines et à la construction du bien-être des africains.

A cet égard, la meilleure structuration et le financement conséquent du cinéma et de l’audiovisuel de façon générale, s’imposent comme des impératifs pour leur conférer une plus grande vitalité et un dynamisme accru en termes de productivité et de compétitivité dans un environnement concurrentiel.

C’est pourquoi je salue la pertinence du thème «Cinéma africain et politiques publiques en Afrique», qui vient en suite logique aux réflexions menées lors de la 22ème édition sur « Cinéma africain et marchés », et interpelle l’ensemble des acteurs notamment les Etats sur la nécessité d’œuvrer à une véritable promotion de l’industrie cinématographique.

Dans cet esprit, les échanges sur la question du financement qui constitue pour le 7ème art africain, un problème majeur et récurrent, vous ont sans aucun doute permis de dégager des pistes sûres pour son émergence.
Le Burkina Faso s’investit constamment pour une plus grande dynamisation du FESPACO, espace international de valorisation des créations et des productions cinématographiques.

Mesdames et Messieurs les professionnels du cinéma africain ;
Partenaires et amis du cinéma africain ;
Distingués invités ;
Mesdames, Messieurs ;

L’Afrique doit construire ses propres prismes qui renforcent la conscience de ses peuples et lui ouvrent des perspectives plus grandes dans la conquête du monde.

Dans ce sens, les conclusions de vos réflexions serviront de fondements pour la réalisation de notre ambition commune de hisser le cinéma africain au rang des arts cinématographiques les plus dynamiques, et capables d’assurer le rayonnement de la culture ainsi que l’affirmation de l’identité de nos peuples.

Je m’engage à être votre porte-parole auprès de mes pairs et des hautes instances africaines afin que vos recommandations soient examinées avec toute l’attention requise.

A ce titre, je prendrai l’initiative d’organiser dans les mois à venir, une plate-forme d’échanges entre les Chefs d’Etat du continent et des professionnels du cinéma, sur le rôle des pouvoirs publics dans la promotion de cet important levier d’affirmation, de consolidation de nos valeurs fondamentales et de notre identité culturelle.

En vous réitérant mes félicitations pour les avancées remarquables accomplies dans la production cinématographique, je vous renouvelle mes encouragements et vous invite à poursuivre le travail avec professionnalisme et détermination.
A toutes et à tous, je souhaite une bonne fin de fête du cinéma africain.

Je vous remercie.

Blaise COMPAORE
Président du Faso Chef de l’État

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