« Nous avons été laxistes sur le terrain, mes joueurs semblaient très fatigués. Vous n’êtes pas sans savoir que nous avons fait le déplacement de Ouagadougou en bus ; ça fait 1200 km en Aller-Retour. Et revenir à trois, quatre jours plus tard, aller jouer un match de championnat à 900 km de Niamey, toujours en bus. Ce n’est vraiment pas facile. Ce n’est pas seulement le voyage qui nous a émoussé, il faut savoir que l’adversaire était beaucoup plus conquérant cet après midi. Ils étaient plus forts que nous surtout en première mi-temps. Nous avons subi pratiquement le jeu. En deuxième mi-temps, au premier quart d’heure, on s’est un peu lâché. On s’est créé des occasions, malheureusement, on n’a pas pu scorer. A la fin du match, on a commis ce qu’il ne fallait pas faire, garder la balle dans nos arrières. C’est ce qu’on a fait et l’adversaire a profité marquer le but de la victoire.
Kambou Malo, coach du RCK
On a vu l’adversaire jouer chez nous, donc, on s’est préparé en conséquence ; on a fait un match où nous étions dans un jour où, on s’est créé d’innombrables occasions et nous n’avons pas pu faire la différence, mais je savais qu’en venant ici, on avait nos cartes en main, il fallait simplement jouer pour chercher une victoire et c’est ce que nous avons fait, on est constamment allé chercher l’adversaire dans sa propre moitié pour essayer de marquer et ça marché, Dieu merci, sans fausse modestie, mon équipe était ce soir un peu au-dessus. Le Sahel a joué regroupé à Ouaga ; tactiquement, le Sahel a été supérieur à nous, mais au retour, il a très mal abordé son match, et son avance était très mince, on ne peut jouer une qualification sur une telle avance.
Razack Tapsoba, président du RCK
Après le premier match, les joueurs n’étaient pas en jambe ; par la suite, l’encadrement technique a mis les petits plats dans les grands ; vous avez vu les résultats ; depuis que nous sommes arrivés, ils n’ont cessé de dire, « président, restez tranquille, on va amener la victoire au Burkina », ils ont promis et vous avez vu la démonstration ce soir, ils ont été les meilleurs sur tous les plans, Dieu était avec eux et grâce aussi à nos vaillants successeurs qui n’ont ménagé aucun effort pour nous soutenir sous le soleil, vraiment nous sommes aujourd’hui comblés.
Quelques faits à côté du match
Les supporters du RCK ont dormi à la belle étoile : Partis le vendredi matin pour Niamey, la soixantaine de supporters des faucons sont bien arrivés à Niamey, capitale du Niger. Mais leur séjour n’a pas été pour le moins facile. Ces supporters qui comptaient sur les hébergements du village chinois, ont été surpris de voir qu’il n’y avait plus de place. Le président, arrivé dans la même soirée, a voulu trouver une solution, mais c’était sans compter sur la bravoure du douzième du RCK qui a dormi à la belle étoile. C’est heureux, après le match net qu’ils ont repris la route de Ouagadougou, après un passage à l’hôtel des joueurs.
50 000 FCFA pour chaque joueur comme prime de match : c’est la prime de match que le président du RCK a distribuée à ses joueurs après cette victoire à l’extérieur, synonyme de qualification pour le premier tour de la coupe CAF. A savoir si l’argent allait être remis une fois à Ouagadougou, le secrétaire général du RCK nous dira simplement « ce n’est pas à crédit, voilà l’argent c’est tout de suite ». Et c’est en compagnie du coach qu’il est allé porté la bonne nouvelle à ses joueurs dont les réactions ont été marqués par des cris de joies.
Le joueur du Rail qui ne mange pas de viande rouge : Le RCK a en son sein, un joueur dont il faut contrôler l’alimentation. Et avant le match, les dirigeants ont tenu a rappelé aux cuisiniers de l’hôtel, d’envisager un plat spécial pour ce joueur. Il s’agit d’André Yaméogo, ce dernier ne consomme pas la viande rouge pour problème d’hémorroïde, nous indique le Secrétaire général du Club.
Le président des journalistes sportifs du Niger, Mohamed Silimane, d’un grand secours : pendant que nous étions en train de nous battre bec et ongle pour avoir la feuille de match sans succès, le président des journalistes sportifs du Niger, nous a allégé la tâche en intervenant. « Excusez-moi, je suis un peu souffrant, mais quand j’ai appris que des confrères burkinabé sont là, il fallait que je vienne vous voir » a-t-il dit avant de s’empresser de résoudre le problème de feuille de match. Une fois gérer, il nous offrira une partie de boissons, juste à la reprise du match.
