Un Salon international des médias et assimilés de Ouagadougou (SIMAO) verra le jour en juillet 2013 dans la capitale burkinabè. Les initiateurs de cette rencontre ont rencontré les journalistes à ce sujet, le 27 février 2013 en marge de la 23è édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou.
En conférence de presse au Liptako Gourma, le mercredi 27 février 2013, le représentant des organisateurs, Ibrahim Wangrawa, a entretenu les hommes de médias sur la tenue de la première édition du SIMAO, du 4 au 6 juillet 2013, sur le thème : « développement des medias africains ».
Le SIMAO, initié par Wangrawa Production, sera un cadre de rencontre et de réflexion entre les médias africains, pour un partage d’expériences et aura lieu sur le site du FESPACO.
Pour les promoteurs, la naissance de ce cadre de rencontre est parti d’un constat à savoir qu’au sein des médias africains, il y a un besoin de s’ouvrir au monde, à travers des partenariats pour des échanges de programmes et de formations.
La première édition sera consacrée à des rencontres "B to B", des échanges sur des partages de programmes entre les différents médias, le choix des types de formation aux journalistes et un forum. « Le forum sur le SIMAO devrait permettre à tous les producteurs, les réalisateurs et les journalistes, de pouvoir discuter des problèmes des médias en Afrique », a confié Ibrahim Wangrawa. En outre, un trophée dénommé « Vision Africa » sera décerné aux meilleurs programmes africains dès la deuxième édition du salon. La rencontre va concerner les radios, les télévisons et la presse écrite du public et du privé du continent africain. Sur les aspects financiers de l’organisation, M. Wangrawa a affirmé que le salon dispose déjà d’un budget de 100 millions FCFA. Par ailleurs, la participation des médias sera payante, soit 800 mille FCFA pour les nationaux, 1 million FCFA pour les médias étrangers et 1,5 million FCFA pour les sociétés de publicité.
« Nous aurions voulu que ce soit gratuit, mais vu que c’est une rencontre du donner et du recevoir et où les médias auront beaucoup à gagner en termes d’opportunités, on a instauré une contribution, car il faut aussi le souligner, l’organisation d’un salon de ce genre coûte extrêmement cher », a indiqué Ibrahim Wangrawa.