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Sidwaya N° 7368 du 4/3/2013

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Développement du cinéma Africain : L’apport de l’OIF aux professionnels du 7e art
Publié le mardi 5 mars 2013   |  Sidwaya




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L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a organisé le jeudi 28 février 2013, à l’intention des professionnels du cinéma présents au 23e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), une conférence sur le thème « OIF : acteur de la coopération culturelle internationale au service du cinéma africain ».

Soutenant depuis plusieurs années la production cinématographique en Afrique et décernant depuis 2005 un prix spécial doté d’un trophée et de 3500 euros au FESPACO, l’OIF contribue assurément au développement du cinéma africain. Elle a présenté aux professionnels du cinéma et de l’audiovisuel, l’aide apportée au 7e art africain à travers le thème « OIF : acteur de la coopération culturelle internationale au service du cinéma africain ».

Selon la sous-directrice de la diversité et du développement culturels, Sandra Coulibaly Leroy, cette rencontre s’inscrit pleinement dans la foulée du colloque « Cinéma africain et politiques publiques en Afrique », thème central du 23e FESPACO.

Du reste, a-t-elle souligné, « en termes d’industrie culturelle, le secteur du cinéma et de l’audiovisuel a très vite été identifié par l’OIF comme un secteur stratégique en termes de croissance et de développement socioéconomique et culturel pour le continent africain, mais également d’enjeux de la diversité sur les grands écrans ».

Aussi l’OIF tente-t-elle, à travers divers programmes de soutien au secteur audiovisuel et du cinéma des pays du Sud, d’accompagner ces changements et d’aider avec les moyens dont elle dispose afin d’atteindre certains objectifs, a-t-elle indiqué.

Il s’agit principalement de favoriser l’accès des créations audiovisuelles du Sud aux circuits de diffusion, de distribution et d’exploitation mondiaux, de contribuer à l’amélioration de la qualité de la programmation des télévisions nationales du Sud et d’élever la part des programmes d’origine nationale ou régionale dans les grilles de programmes et renforcer leur rôle culturel, a cité Mme Coulibaly.

Au cours des deux dernières années, le Fonds de l’OIF a attribué 2.280.000 euros (soit plus d’un milliard de F CFA) dont 1.080.000 euros pour la commission cinéma qui a aidé 43 projets de 14 pays différents tandis que la commission télévision a retenu 72 projets de 21 pays pour un montant total de 1.200.000 euros.

Depuis sa création, le Fonds francophone de production audiovisuelle a permis la production de 1000 œuvres dont 200 longs métrages, a indiqué le chargé du programme « Politiques et industries culturelles », Toussaint Tiendrébéogo.

12 de ces œuvres, dont quatre longs métrages, 3 courts métrages, 2 documentaires et 3 séries télévisées, sont en compétition officielle au 23e FESPACO.

Malgré les difficultés budgétaires et les montants alloués, souvent jugés faibles, ce Fonds francophone est le deuxième mécanisme international d’aide directe au cinéma africain, a indiqué la sous-directrice, Sandra Coulibaly.

En outre, l’OIF a développé plusieurs autres initiatives, dont des fonds de garantie, permettant d’aider les producteurs francophones à accéder à d’autres sources de financement, et intégrer des marchés stratégiques et bénéficier de plateforme de promotion, a-t-elle précisé.

Depuis plus de 40 ans, l’OIF, qui compte 77 pays membres, ne cesse de mettre en œuvre une coopération et une politique culturelles prenant en compte les impératifs économiques, les liens de solidarité et les valeurs partagées par les pays membres, a rappelé Mme Coulibaly.

Armel BAILY
armel2f@aol.fr

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