Les Editions l’Encre Bleue ont présenté le livre de Sibaï Adou intitulé : « Systèmes de passation des marchés publics : gouvernance, contrôles opérationnels et développement socioéconomique », le vendredi 1er mars 2013 à Ouagadougou.
Gestion des systèmes de passation des marchés publics, leurs enjeux, leur rapport avec des principes fondamentaux de sécurisation des ressources publiques et la mesure de leur impact sur le développement économique et social, telles sont les questions qu’aborde l’œuvre de Sibaï Adou, intitulé : « Systèmes de passation des marchés publics : gouvernance, contrôles opérationnels et développement socioéconomique ». Selon Charles Pemont, directeur général des Editions l’Encre Bleue, du concept général de marché à celui de marché public, il y a un vaste domaine dont la trajectoire, les articulations et les diverses déclinaisons se sont pas toujours aisées à appréhender. Il a affirmé qu’à l’heure de la libéralisation croissante des échanges internationaux, il existe la prééminence des principes doctrinaux du libre échangisme : les principes de la concurrence ouverte et de la transparence des marchés. M. Pemont a confié que l’ouvrage s’articule en trois parties : une première partie est consacrée à la définition des concepts de marchés. La deuxième partie porte sur la consistance des marchés publics. Elle porte sur les dimensions contractuelles de base, sur les différents modes et procédures de passation. La dernière partie développe, au plan technique, une méthodologie de réalisations des contrôles opérationnels applicables aux systèmes de passation des marchés publics. « Nous avons beaucoup de problèmes au niveau des marchés publics : au niveau des délais d’exécution, nous voyons des entreprises auxquelles l’Etat octroie un marché et celles-ci n’arrivent pas à terminer ou terminent hors délai, ce sont là autant de cas de difficultés qui mettent en retard le développement socioéconomique de nos Etats », a indiqué Charles Pemont. Quant à l’auteur du livre, Sibaï Adou, il a confié que l’ouvrage a nécessité trois années de travail de processus de validation. Et de préciser que l’ouvrage initial fait 420 pages, ajoutant que pour éviter une difficile exploitation, elle a été scindée en deux tomes. « Il y aura une suite à ce premier ouvrage, qui va traiter de fond en comble, des problème de transparence », a-t-il annoncé.
