Les concours de la fonction publique au Burkina Faso sont pour bientôt. En attendant les épreuves, chaque candidat s’active comme il peut pour mettre toutes les chances de son coté et les centres de formation figurent en bonne place depuis quelques années parmi les différentes pistes explorées par ceux-ci.
Chemise grise, pantalon noir, un cartable de couleur bleue sous la main, Boureima avance l’air serein vers une salle de classe située au quartier Pissy de Ouagadougou en cet après-midi de samedi. Boureima est enseignant vacataire à temps plein. Mais aujourd’hui, il ne se rend pas dans cette enceinte familière, pour donner des cours mais plutôt pour en prendre car il est ici dans un centre de formation. Comme plusieurs dizaines d’autres personnes, il est candidat aux concours directs de la fonction publique et il y vient pour suivre une formation à cet effet. Pour ainsi donc fait-t-il savoir renforcer ses connaissances, Boureima a recours à un centre qui offre ses services dans ce domaine. Contrairement à nombre de ses ‘’camarades’’ il dit fréquenter ce centre pour la première année et espère bénéficier de l’expérience de ces acteurs pour mieux aborder les épreuves. « Si je dois être un candidat aux concours il ne faudrait pas que je sois un complément d’effectif mais plutôt un candidat averti et un candidat averti nécessite une formation au préalable. » explique-t-il.
Adjaratou Ki, une autre candidate a commencé la formation cette année au mois de janvier.
Elle affirme avoir choisi ce centre au regardde la qualité de la formation ainsi que des résultats qu’elle trouve encourageants à savoir un taux de réussite avoisinant 50 % pour les concours de la session de 2012. « Nous espérons ainsi faire partie des heureux admis cette année », confie Adjaratou. Les séances de formation ont commencé selon un des formateurs, Yacouba Zongo depuis décembre et vont couvrir toute la période des concours.
Elles se tiennent les après-midi chaque samedi et dimanche de 15h à 18h et les jeudis de 15h à 17h. « Nos centres sont un peu partout dans la ville et tous les niveaux sont acceptés c’est-à-dire du CEP à la Maîtrise. Nous les formons sur la base des documents psychotechniques, tests de niveau et de culture générale. L’an dernier nous avons fait un taux de réussite d’environ 50% », indique M. Zongo. Pour bénéficier de la présente formation, les nombreux candidats doivent débourser chacun la somme de 5000 francs CFA mensuellement.