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Fespaco 2013: Bonne fin, en dépit de la guerre au Mali
Publié le lundi 4 mars 2013   |  FasoZine


Cinema
© aOuaga.com par A.O
Cinema Africain: Apotheose de la 23e edition du FESPACO 2013
Samedi 02 février 2013. Ouagadougou. Stade du 04 aout. Céremonie de cloture de 23e edition du Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou (FESPACO) qui a vu la victoire d`Alain Gomis Etalon d`or avec son film "Aujourd’hui‟


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Ils ont eu tort, ceux qui n’ont pas effectué le déplacement de la capitale burkinabè sous le prétexte d’une menace d’attaque d’islamistes à l’occasion de la 23e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco).

Dame rumeur n’a pas eu raison de la fête du 7e art qui s’est achevée samedi dernier par la consécration du film «Téy» ou «Aujourd’hui» du Sénégalais Alain Gomis. Malgré le peu d’engouement des cinéphiles occidentaux cette année, la biennale a tenue toutes ses promesses.

Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt. L’ombre de la guerre que mènent les armées française, africaines et malienne contre les djhiadistes au nord-Mali continue de peser le Burkina Faso ainsi que sur les autres pays voisins du Mali. Ce n’est un secret pour personne que la crise malienne compromet dangereusement l’industrie touristique des pays du Sahel. Et la réussite du Fespaco n’est donc qu’une victime collatérale d’une situation sécuritaire dans laquelle les ressortissants français sont potentiellement des trophées de preneurs d’otages sans foi ni loi.

La menace qui pèse sur la France n’est pas seulement dirigée contre les touristes. Samedi dernier, un troisième soldat tricolore a trouvé la mort lors d’intenses combats qui a opposée l’armée française aux islamistes dans le massif des Ifoghas, dans la région de Tessalit. C’est la preuve que, malgré l’engagement de Paris qui a contribué à libérer le septentrion malien, le bout du tunnel est encore loin. Il semble encore trop tôt pour évaluer le poids du tribut que les armées française et tchadienne seront obligées de payer à cette guerre qui n’a pas encore dit son dernier mot.

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