Le 27 février, le Congo Brazzaville et le Burkina Faso ont été jugés conformes à l’Initiative pour la transparence des industries extractives (Itie).
Pour le conseil d’administration international de l’Itie qui siégeait à Oslo pour prendre sa décision, cela signifie que les deux pays francophones ont mis en place des processus robustes de divulgation et de rapprochement annuels de tous les revenus du gouvernement issus des secteurs gazier, pétrolier et minier. Ces chiffres sont accessibles au public, qui a ainsi la possibilité de voir ce qu’obtiennent les autorités en retour de l’exploitation des ressources naturelles.
En Afrique, 10 pays sont désormais conformes à l’Itie (Liberia, Mali, Niger, Zambie, Ghana, Nigeria, Tanzanie, Mozambique, Burkina-Faso, Congo-Brazzaville), alors que 5 sont candidats, et trois ont été suspendus. Mauvais élève, le Gabon a été quant à lui radié de la liste.
Tensions au Congo Brazzaville
Le chemin pour obtenir la conformité a été long pour Brazzaville notamment en raison des relations plus houleuses entre le gouvernement et la société civile.
Au Congo-Brazzaville, les recettes tirées du sous-sol, essentiellement pétrolières, représentent 90% des recettes de l’État... suite de l'article sur Jeune Afrique