En prélude à la célébration de la Journée internationale de la Femme 8 mars, le ministère de la Promotion de la Femme et du Genre a procédé, le vendredi 1er mars 2013, à Ouagadouou, au lancement officiel de la semaine nationale de la Femme. Et c’est le rond point des Nations Unies qui a servi de cadre pour ledit lancement pour lequel les femmes sont sorties nombreuses.
«Entreprenariat féminin et autonomie économique des femmes », c’est le thème retenu pour cette année pour la journée internationale de la femme au Burkina. La ville de Manga, chef lieu de la région du Centre-sud est à l’honneur pour abriter la commémoration du 8-mars prochain. Pour marquer son engagement et son dynamisme au côté des femmes, le ministre de la Promotion de la Femme et du Genre, Nestorine Sangaré, a donné le top en procédant officiellement au lancement de la semaine nationale de la femme, le vendredi 1er mars 2013, à Ouagadougou. Une semaine durant donc, les femmes vont mener une réflexion approfondie sur le thème et plusieurs activités d’informations et de sensibilisation vont être proposées afin d’améliorer les conditions de vie des femmes. Au menu, il est prévu des opérations de don de sang, de dépistage du VIH-SIDA, de fistules et cancers féminins dans toutes les communes. Des causeries-débats et conférences sur l’historique et les objectifs de la journée internationale de la femme seront animées. Une nuit de la femme entrepreneure est prévue et un panel portant sur le bilan de la mise en œuvre des recommandations issues de la célébration du 8-mars 2012 vont être fait.
Pour le maire sortant de la ville de Ouagadougou, Simon Compaoré, c’est un honneur pour lui d’accompagner les femmes et les filles de la ville de Ouagadougou. Il a ajouté que c’est l’occasion pour lui de rendre hommage aux femmes et plus particulièrement aux 2087 femmes amazones de la ville de Ouagadougou pour leur engagement, leur courage et leur participation au développement de la cité. « Ces femmes, tôt le matin quitte leur maison et vont ramasser les ordures de notre ville. Elles font que notre ville est citée en exemple. A elles, une pensée tout a fait affectueuse », a-t-il laissé entendre. Simon Compaoré a mentionné que l’association des municipalités du Burkina va soutenir le ministère de la Promotion de la Femme et du Genre dans son combat pour que vive dans les meilleures conditions la femme burkinabè.
Pour le ministre de la Promotion de la Femme et du Genre, Nestorine Sangaré, le choix a été porté sur ce thème, car il conjugue l’intérêt du gouvernement au profit des femmes entrepreneurs. « Beaucoup de femmes sont dans le secteur informel, elles ignorent l’initiation par rapport à la création d’entreprise. Le manque d’informations ralentit celles qui veulent créer des entreprises », a-t-elle affirmé. De son avis, l’Etat et ses partenaires vont trouver des voies et moyens afin de soutenir les femmes qui sont dans le secteur informel à se diriger vers le formel. Nestorine Sangaré, en se penchant sur la question de l’autonomisation, a expliqué qu’une fois que la femme obtient de l’argent, elle l’investie immédiatement au niveau du besoin scolaire, sanitaire et aussi dans la cellule familiale. « Cette liberté d’entreprendre, l’utilisation de retenu et du bien-être de la famille est très important. Si les femmes ont la capacité et la liberté d’apprendre dans le domaine de l’entreprenariat, nous sommes persuader que cela va porter un fruit et améliorer les conditions de vie des familles et pourra tout aussi-bien contribuer au développement économique du pays », a-t-elle conclu .
Par Sandrine GOUBA (Stagiaire)