L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) a organisé le jeudi 28 février 2013 à Ouagadougou, une conférence. Celle-ci entrait dans le cadre du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). L’objet était de présenter au public les subventions de l’organisation en faveur de la culture, notamment du cinéma en Afrique. Au présidium de cette conférence, il y avait notamment la sous-directrice de la diversité et du développement culturels, Sandra Coulibaly Leroy, principale animatrice du jour.
La conférence organisée par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) le jeudi 28 février 2013, s’inscrit dans le cadre de la 23ème édition du FESPACO. Elle a porté sur le thème « OIF : acteur de la coopération culturelle internationale au service du cinéma africain ». La rencontre s’inscrit pleinement dans la foulée du colloque « Politique publique et cinéma africain », thème central de cette 23ème édition du FESPACO et qui s’est achevé la veille, permettant de dégager des axes forts de mobilisation et d’actions à l’endroit des acteurs et intervenants clés du secteur de l’audiovisuel et du cinéma africain dont l’OIF.
Parmi les productions présentes au FESPACO, cette année, en compétition officielle, on trouve 12 œuvres financées par le Fonds francophone et dont 4 longs métrages de fiction, 3 courts métrages, 2 documentaires et 3 séries télévisées. Au cours des deux dernières années, le fonds de l’OIF a attribué un total de 2 280 000 euros, dont 1 080 000 euros pour la commission cinéma qui a aidé 43 projets de 14 pays différents. Dans le même temps, la commission télévision a retenu 72 projets de 21 pays pour un montant total de 1 200 000 euros.
En effet, depuis plus de quarante ans, l’OIF a mis en œuvre une coopération et une politique culturelle prenant en compte les impératifs économiques, les liens de solidarités et les valeurs partagées par ces pays dont le français constitue le socle commun. A travers divers programmes dédiés au soutien du secteur audiovisuel et du cinéma des pays du Sud, à la mise en place des politiques nationales de développement des industries culturelles et notamment de l’industrie cinématographique et audiovisuelle portant sur la mise en place de cadres législatif, règlementaire et économique adaptés, la mise en œuvre d’une stratégie numérique adoptée en 2012, l’OIF accompagne les acteurs culturels avec des sources de financements et expertises afin d’atteindre les objectifs suivants : favoriser l’accès des créations audiovisuelles du Sud aux circuits de diffusion, de distribution et d’exploitation mondiaux, contribuer à l’amélioration de la qualité de la programmation des télévisions nationales du Sud, élever la part des programmes d’origine nationale ou régionale dans les grilles de programmes et renforcer leur rôle culturel, contribuer à la coopération audiovisuelle francophone par le biais de coproductions et/ou de partenariats techniques et mutualiser les moyens existants avec des partenaires engagés pour un meilleur suivi des projets retenus, parce que viables et réalisables. Pour ce faire, l’OIF intervient autour de 4 axes. A savoir l’aide à la production, l’aide à la promotion et la mise en marche, l’aide à l’exploitation et la formation .
Par Sandrine Gouba (stagiaire)