Suivre la compétition officielle au Fespaco, c’est parfois la garantie de regarder quatre films d’affilés. 374 minutes d’émotions dans une soirée : Tey du Sénégalais Alain Gomis et Moi Zaphira de la Burkinabè Apolline Traoré, deux candidats sérieux pour l’Etalon d’or. Mais aussi Androman du Marocain Azlarabe Alaoui Lamharzi et Always Brando du Tunisien Ridha Behi. Du cinéma non-stop, de quatre heures de l’après-midi jusqu’à minuit. Le tout agrémenté par des musiciens burkinabè qui jouent avant chaque projection et des réalisateurs qui saluent leur public.
« Androman »
Azlarabe Alaoui Lamharzi apparaît en pull rouge et avec une queue de cheval sur scène. Visiblement ému de participer au Fespaco, il dit ne pas vouloir tenir un grand discours. « C’est ça », assène quelqu’un dans le public et renvoie le réalisateur à sa place.... suite de l'article sur RFI