Universite de Ouagadougou et de Ouaga II : Le ministre Moussa Ouattara sur les chantiers de construction de pavillons #aOuaga

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Universite de Ouagadougou et de Ouaga II : Le ministre Moussa Ouattara sur les chantiers de construction de pavillons

Publié le vendredi 1 mars 2013 | Zoodomail.com

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Pr Moussa Ouattara
Ministre de l` Enseignement secondaire et supérieur

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- 09/2/2013

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Activités gouvernementales 2013

Le ministre des Enseignements secondaire et supérieur (MESS), Pr Moussa Ouattara, a visité les chantiers des universités de Ouagadougou et de Ouaga II le 26 février 2013. Accompagné des présidents des deux universités, le ministre est allé constater de visu l’état d’avancement des travaux qui varient d’un chantier à un autre.

La visite a commencé par le site de l’université Ouaga II, situé à la sortie est de Ouagadougou dans le village de Gonsé à environ deux kilomètres de la route nationale n°4 (route de Fada). Sur ce site, deux pavillons de 2500 places chacun sont en construction. Selon Salomon Méda, directeur technique de l’entreprise ECW qui s’occupe des travaux. « Ces pavillons sont cloisonnés de telle sorte qu’on aura à l’intérieur un amphithéâtre de 1 250 places et deux salles de 625 places chacune. Mais, tout cela nous a été expliqué sur papier puisque sur le terrain il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent », a regretté l’ingénieur en génie civil, Aubert Mantoro du bureau d’Etudes et de réalisation civile et industrielle (ERCI) chargé du contrôle de l’entreprise ECW. Il a souligné que les travaux de construction sont d’abord à la phase d’implantation. Cependant, la construction de la cité universitaire qui, à terme, devrait avoir une capacité d’accueil de 408 lits, est nettement mieux avancée. Sur ce site, d’autres constructions sont prévues, à en croire le président de l’université Ouaga II. Il s’agit notamment d’un restaurant universitaire de 300 places, d’un centre médical et de deux amphis jumelés de 1 000 et 1 500 places. Sans donner de date précise, le président de l’université Ouaga II, Pr Stanislas Ouaro, a laissé entendre qu’on « devrait accueillir les premiers étudiants dans un délai très proche » tout en conditionnant cette éventualité à la réalisation de la promesse gouvernementale de mettre 135 bus à la disposition de l’université Ouaga II. Il faut noter que sur cette université dont l’état d’avancement de la construction a suscité beaucoup d’interrogations trônent un pavillon de 2 5OO places bâti et un bâtiment de type R+2.

Après Ouaga II, la délégation a mis le cap sur l’université de Ouagadougou (UO). Le ministre Ouattara a visité deux chantiers situés près du canal qui traverse le campus et à quelques encablures du Parc urbain Bangre Weogo. Deux pavillons de même type que ceux de l’université Ouaga II sont en construction. Contrairement à ce qu’on a vu à Ouaga II, les murs d’un des pavillons sont déjà bien montés et la configuration des pavillons bien perceptible. Le deuxième pavillon est à la phase fondation et, selon le ministre, ce petit retard est dû au fait que « la nature du sol faisait problème compte tenu de la proximité avec le canal ». La visite du ministre a pris sur le chantier de construction du laboratoire d’onto-stomatologie. Cette infrastructure est en train d’être bâtie sur une superficie totale de 1992,50 m2 et comportera un bloc administratif et un bloc pédagogique.

Visiblement ravi de l’avancement des travaux, le ministre Moussa Ouattara a félicité les entreprises qui y sont à pied d’œuvre avant de souhaiter pouvoir s’abriter à l’ombre des différents amphis lors de sa prochaine visite dans un mois. Les responsables des entreprises ont rassuré qu’il n’y a aucun souci concernant le respect du délai de huit mois qui leur est imparti. Les présidents des universités de Ouagadougou, Pr Khalifa Bayo, et de Ouaga II, Pr Stanislas Ouaro, ont accompagné le ministre Moussa Ouattara dans sa visite des chantiers.

Pour rappel, les chantiers visités par le ministre relèvent du projet de construction de sept pavillons d’au moins 2 500 places dans les universités publiques du Burkina. Ces infrastructures, à terme, vont contribuer à désengorger les universités publiques du Burkina caractérisées par des effectifs pléthoriques et un manque criard de salles de classe.

Maxime KABORE (Stagiaire)

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