En formation à l’Institut supérieur du son et de l’image/studio école (ISIS/SE), ce jeune réalisateur burkinabè est en compétition dans les catégories court métrage et film d’école. Nous l’avons rencontré pour échanger sur sa participation à cette édition du FESPACO et surtout, parler de ses deux films.
Sidwaya(S) : Comment trouves-tu cette 23e édition du FESPACO ?
Jean Baptiste Ouédraogo (J.B.O) : Cette édition est le créneau favorable à la promotion des jeunes. Nous voulons nous faire connaître du public et de certains partenaires. Les films sont de taille ; cela prouve que la sélection a été rigoureuse.
(S) : De quoi traitent tes deux films en compétition, à savoir Con-fess et Une partie de nous ?
(J.B.O) : "Une partie de nous "traite du thème de l’environnement basé sur les valeurs culturelles africaines. C’est une histoire d’amour entre une fille et l’environnement représenté par un tamarinier. L’arbre est un confident de la fillette ; mais les parents de cette dernière décident d’abattre le tamarinier. Le message est que nous devons avoir des comportements responsables vis-à-vis de l’environnement.
Le film a une durée de 13 minutes et il est en compétition dans les écoles de cinéma. Quant à Con-fess, d’une durée de 4 minutes, il est retenu dans la compétition court métrage. Le film parle des relations entre le Nord et le Sud. Beaucoup de crises en Afrique sont alimentées de l’étranger. C’est la confession d’un politicien africain qui regrette ses actions sur le continent. Il y a un critique qui m’a dit que je donnais des maux de tête aux cinéphiles. Parce qu’en 4 minutes, j’ai réussi à passer un grand message. J’ai vu d’autres films ; la compétition est de taille.