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Sidwaya N° 7366 du 28/2/2013

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Accès au financement des petites entreprises : la MEBF lance un projet de facilitation
Publié le vendredi 1 mars 2013   |  Sidwaya


Coopération
© aOuaga.com par A. O
Coopération : signature de partenariat entre le MEBF et ONATEL
Mardi 22 janvier 2013. Signature de partenariat entre le MEBF, Maison de l`entreprise du Burkina Faso et ONATEL leader de communication


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La Maison de l’entreprise du Burkina Faso (MEBF) a lancé le jeudi 28 février 2013 à Ouagadougou, le projet de facilitation de l’accès au financement des petites entreprises. Son objectif est de favoriser leur croissance, la création de richesses et d’emplois par la mise en œuvre de projets d’investissement.

Financé par l’Agence française de développement (AFD), le Projet de facilitation de l’accès au financement des petites entreprises qui a été lancé le jeudi 28 février 2013, va durer deux ans. Il s’exécutera dans les zones de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Tenkodogo. Selon le chef de service Accompagnement des projets à la Maison de l’entreprise du Burkina Faso (MEBF), Timothée Ouoba, le projet vise à favoriser les bonnes pratiques comptables et financières au sein des entreprises, à contribuer au développement des crédits qui leur sont destinés et à développer un intérêt de la mésofinance pour les banques. Pour lui, sont éligibles au financement de ce projet, les entreprises justifiant d’au moins une année d’activité, celles ayant un projet d’investissement avec un besoin de financement compris entre 10 à 50 millions de FCFA, et celles évoluant dans les secteurs de la transformation, du commerce et des services. Le secrétaire général du Ministère de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, Bernard Zougouri, a rappelé que les efforts consentis par le gouvernement et ses partenaires depuis 2006, ont permis de créer chaque année, plus de cinq mille entreprises au Burkina Faso. Il a souligné que ce dynamisme est louable, mais la survie des entreprises créées demeure un véritable problème. « Selon les données de l’étude sur la survie des entreprises, réalisée en 2010 par la MEBF, près de 40% des petites entreprises meurent avant leur troisième anniversaire, faute de financement et de mauvaise gouvernance », a-t-il indiqué. Et de poursuivre que malgré ces efforts, l’accès au financement des petites entreprises est toujours tributaire de certaines contraintes. Il a cité entre autres, la faiblesse des capacités managériales et techniques, la pression fiscale et les difficultés d’accès aux marchés. « Il est utile d’apporter un soutien particulier à ce segment d’entreprises, afin qu’elles participent de manière plus marquée au développement du pays », a-t-il émis. M. Zougouri a exprimé sa reconnaissance à la France pour son concours financier apporté au Burkina Faso dans sa quête du bien-être des populations. « Ce projet correspond bien à la vision du gouvernement qui fait de la création de richesses et d’emplois au Burkina Faso, l’une de ses priorités », a-t-il conclu. Quant au président du conseil d’administration de la MEBF, Birahima Nacoulma, il a souligné que le choix d’accompagner les petites entreprises est d’une pertinence absolue, au regard de la contribution économique et sociale de ce secteur à la création des richesses nationales et à la lutte contre le chômage. « La problématique de l’accès au financement interpelle tous les acteurs de notre pays sur l’urgence à travailler au développement des petites entreprises et c’est, au nom de l’ensemble des futurs bénéficiaires de ce nouveau projet, que je voudrais adresser mes sincères remerciements à l’AFD », a-t-il lancé. M. Nacoulma a fait savoir que la MEBF travaillera à assurer une utilisation efficiente des ressources dédiées et l’atteinte des objectifs fixés. Et d’ajouter que sa structure veillera également à capitaliser et à pérenniser les acquis de ce projet par la diffusion des résultats et des actions de formation en faveur du secteur privé burkinabè.

Adama SEDGO

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