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Sidwaya N° 7366 du 28/2/2013

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8-Mars 2013 : l’autonomisation des femmes, un défi à relever
Publié le vendredi 1 mars 2013   |  Sidwaya


Jeudi
© Sidwaya par Dr
Jeudi 28 février 2013. Maison de la Femme de Ouagadougou. Lancement des activités de la semaine de la femme par Nestorine Sangaré ministre de la promotion de la femme et du Genre


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La ministre de la Promotion de la femme et du Genre, Nestorine Sangaré, a procédé au lancement des activités de la semaine de la femme, allant du 1er au 8 mars , au cours d’une conférence de presse, le 28 février 2013, à la maison de la Femme de Ouagadougou.

La nuit de la femme entrepreneure, une soirée-gala où trois cents femmes seront à l’honneur et dont quarante-cinq seront décorées, est l’innovation majeure du 8-Mars 2013. Cette information , la ministre de la Promotion de la femme et du Genre, Nestorine Sangaré l’a livrée au cours d’une conférence de presse tenant lieu de lancement des activités de la 155e Journée internationale de la femme. La présente édition est placée sur le thème : "Entreprenariat féminin et autonomisation des femmes". Dr Nestorine Sangaré a révélé qu’il est prévu un panel technique avec des experts des différents domaines de l’entreprenariat en vue de prendre les décisions nécessaires pour cibler les stratégies à développer pour une promotion réelle de l’entreprenariat fém
inin.
Elle a souligné que les femmes représentent 51,7% de la population burkinabè et s’occupent de plus de 60% des activités de production. "A cause de leur poids démographique, elles disposent d’un potentiel indéniable pour contribuer à la croissance économique du pays...", a-t-elle dit, Elle a, cependant souligné qu’elles sont les plus touchées par la pauvreté. De son point de vue, cette situation s’explique non seulement par les difficultés d’accès aux ressources productives que sont la terre, les crédits, les équipements, la main d’œuvre, entre autres, mais aussi et surtout par le fait qu’elles ne contrôlent pas l’usage des bénéfices issus de leurs activités économiques. Selon Dr Nestorine Sangaré, plusieurs femmes sont ainsi maintenues dans la dépendance économique permanante, ce qui constitue un frein au développement économique équitable du Burkina. "Dans ce contexte, l’atteinte de l’OMD 3 portant sur l’égalité entre les sexes et l’autonomisation économique des femmes d’ici à 2015 est hypothétique", at-elle déploré.
Elle a, en partant des observations empiriques, soutenu que les finalités visées par l’activité économioque ne sont pas les mêmes.
Pour la plupart des femmes, a -t-elle indiqué, la finalité reste la satisfaction des besoins familiaux immédiats dans une logique de concilliation de l’économique et du social, alors que la logique entrepreunariale masculine met l’accent sur la production des richesses et l’accumulation des profits. De son avis, la célébration de cette journée est une aubaine pour s’interroger sur l’incidence de l’entrepreunariat sur l’épanouissement et le bien-être des femmes, de leur familles et de la nation entière.

Aimée Florentine KABORE

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