APA-Ouagadougou (Burkina Faso) - La réalisatrice burkinabé Apolline Traoré, seule femme présente dans la compétition du long métrage qui consacre l’Etalon d’or du Yennenga, la plus haute distinction du (FESPACO) est véritablement un « symbole de courage, doublé d’un talent ».
Née en 1976 à Ouagadougou, Apolline Traoré est diplômée en audiovisuel/film au Emerson College à Boston (USA).
Elle a voyagé à travers le monde lors de son enfance en accompagnant son père qui était employé aux Nations Unis.
Dés ses 17 ans, elle étudie à Emerson Collège à Boston aux Etats Unis et obtient sa licence en Art Média en 1998.
De 1998 à 2001, elle travaille pour des films indépendants à Los Angeles.
Ensuite, elle décide de rentrer au pays, d'où elle réalisa des films-séries, notamment, ‘'Sous la clarté de la lune'', ‘'Mouna et rama'', ‘'Le Testament''.
‘'Sous la clarté de la lune'', a même été montré en première mondiale au Royaume Uni au Festival Africa in Motion à Edinburgh en 2007.
Pour le FESPACO 2013, elle est présente dans la prestigieuse compétition long-métrage qui comprend 19 films provenant de 14 pays.
Avec son film, ‘'Moi Zaphira'', elle vise l'Etalon de Yennenga.
L'intrigue de son long métrage est axée autour son héroine, Zaphira, une jeune femme qui vit avec sa fille de sept ans.
C'est l'histoire d'une femme d'une trentaine d'années et courageuse qui refuse de soumettre son bonheur aux us et coutumes d'une tradition dépassée. Elle déteste la vie qu'elle mène et espère un meilleur avenir pour sa fille. Un jour, elle voit dans un magazine de mode de jeunes et belles filles. Elle a une révélation : sa fille sera mannequin.